Alpes de Haute-Provence : « je réfléchis à ma candidature pour les départementales »

POLITIQUE / Le sénateur DVG et conseiller départemental était l'invité du "8:30"

 

- Alpes de Haute-Provence - 

 

« Psychologiquement, la crise sanitaire va faire beaucoup de dégâts, il faut que l’on se préserve », estime Jean-Yves Roux alors que le gouvernement est à la veille de prendre la décision d’un énième confinement. Un confinement auquel ne s’oppose pas le sénateur Divers Gauche des Alpes de Haute-Provence, Jean-Yves Roux, mais seulement le week-end. « Il faut laisser les gens travailler, tout en continuant les gestes barrières », estime t-il. Le parlementaire qui craint un problème de vaccination en France et dans nos territoires face à des livraisons des laboratoires qui n’irriguent plus le sol européen, « beaucoup de citoyens m’alertent car ils ne peuvent plus prendre de rendez-vous. Le ministre de la santé a annoncé que toute la population serait vaccinée d’ici la fin de l’été, je le vois mal ».

 

Double procuration et vote électronique pour les élections

Les élections départementales et régionales, ce sera les 13 et 20 juin. Des échéances qui ont été reportées alors qu’elles étaient prévues au mois de mars, « mais nous devrions être au pic de la pandémie. Si c’est pour se retrouver au même stade qu’aux élections municipales avec peu d’électeurs, c’est bafoué la démocratie ». Les sénateurs avaient proposé au gouvernement la mise en place de la double procuration, qui a été refusée. Quant au vote électronique, soutenu par Jean-Yves Roux, il estime que cela fera voter « plus de jeunes mais la mise en place sera trop juste pour les prochaines élections ».

 

« Je réfléchis à ma candidature pour les départementales », J.Y. Roux

 

Jean-Yves Roux, conseiller départemental ayant fondé le groupe « Territoire démocratique, social et européen » réfléchit à une possible candidature « mais j’attends de savoir ce que va faire mon binôme, qui rencontre des problèmes de santé. J’ai envie de repartir ». Retrouvez en intégralité cet entretien ici

 

C. Cava Michard