Alpes de Haute-Provence : un déménagement à l'étude pour la DLVA

POLITIQUE / Installée dans la mairie de Manosque, l’agglomération envisage un déménagement

 

- Alpes-de-Haute-Provence -

 

Lors du dernier conseil d’administration de Durance Luberon Agglomération, Jean-Christophe Pétrigny, le président, a soulevé une question : faut-il déménager l'intrecommunalité des locaux de l’Hôtel de Ville de Manosque ? Une réflexion qui a vu le jour durant la campagne des élections municipales. En effet, l’ancien maire de Manosque, Bernard Jeanmet-Péralta possédait également la casquette de président de l’agglomération. Désormais ce n'est plus le cas puisque la mairie de la cité de Giono est entre les mains de Camille Galtier. L’union de ces deux entités publiques au sein des mêmes locaux ne se justifie plus, aujourd'hui, de la même façon.

 

Mettre fin aux troubles entre deux collectivités, pour une meilleure notoriété

Pour le président actuel, Jean-Christophe Pétrigny, un déménagement de la DLVA dans des locaux qui lui sont propres lui permettrait d’acquérir plus de notoriété auprès des administrés. « Être dans les locaux de la ville crée un trouble pour les habitants qui ont du mal à savoir qui fait quoi, qui gère quoi. Un déménagement aiderait sur ce point pour avoir plus de notoriété qui manque cruellement à la DLVA », explique-t-il. 

Pour autant, cette réflexion est loin d’être une priorité pour le président de l’agglomération. « Ce n’est pas l’objectif premier de ce mandat », affirme-t-il avant d’ajouter que de nombreux projets sont lancés pour l’agglomération et sont prioritaires comme « le projet Hygreen, le futur centre aqualudique sans oublier le pacte fiscal et financier ».Ainsi, la réflexion est ouverte.

« Nous allons nous projeter sur un lieu, réfléchir à la pertinence de ce futur bâtiment au centre-ville ou ailleurs … et nous verrons si cela aboutit ou non à un déménagement », ajoute Jean-Christophe Pétrigny. Rien n’est donc acté concernant ce changement de lieu pour les bureaux de la DLVA. De plus, le président refuse que le coût de ce projet fragilise les finances, empêche la réalisation des projets en cours et prioritaire, et surtout, qu’il ait un impact sur les administrés. 

 

M. Mathieu