- Alpes de Haute-Provence -
« Un recul pour les droits des femmes », la députée des Alpes de Haute-Provence, Delphine Bagarry regrette que le gouvernement ait déposé ce lundi un amendement pour supprimer la possibilité pour les sages-femmes de pratiquer l’IVG instrumentale.
En catimini, le @gouvernementFR impose sa position sur l'IVG instrumentale qui est un recul pour les droits des femmes
— Delphine Bagarry (@DBagarry) December 1, 2020
C'est incohérent avec ce qui a été voté il y a deux mois, c'est irrespectueux du travail de l'@AssembleeNat, c'est une honte pic.twitter.com/F9S7NxYgrY
L’IVG instrumentale ou chirurgicale est une méthode qui se pratique au bloc opératoire avec une anesthésie locale mais parfois générale. Actuellement, les sages-femmes peuvent uniquement faire des IVG médicamenteuses. Le groupe Écologie Démocratie Solidarité avait proposé une loi, adoptée le 8 octobre dernier, en première lecture à l’Assemblée Nationale, afin de donner aux sages-femmes la possibilité de pratiquer les IVG instrumentales. La semaine dernière, un amendement avait été adopté en commission des affaires sociales. Il prévoyait l'ouverture de l’IVG instrumentale aux sages-femmes en allant plus loin que le projet de loi de financement de la sécurité sociale, qui ne prévoit qu'une expérimentation. Mais avec le vote ce lundi soir de la majorité des députés, il y a un « rétropédalage » selon l’ex députée LREM :
« Pouvoir déléguer cette compétence à d’autres professionnels de santé, c’était faciliter l’accès à un maximum de femmes sur le territoire », D. Bagarry