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Alpes de Haute-Provence : loi sur la sécurité globale, « dommage qu'on se focalise sur des polémiques »

POLITIQUE / Un texte critiqué par la gauche, notamment par La France Insoumise qui le juge « liberticide » au regard notamment de l’article 24. Il règlemente la diffusion d’images des forces de l’ordre si elles portent atteinte à l’intégrité physique ou psychique de ces dernières

 

- Alpes de Haute-Provence -

 

Débat houleux ce mardi au sein de l’Assemblée Nationale alors que débutait l’examen de la proposition de loi sur la « sécurité globale ». Un texte critiqué par la gauche, notamment par La France Insoumise qui le juge « liberticide » au regard notamment de l’article 24. Il règlemente la diffusion d’images des forces de l’ordre si elles portent atteinte à l’intégrité physique ou psychique de ces dernières. Un texte soutenu par le député des Alpes de Haute-Provence et président du groupe LAREM au sein de l’Assemblée, Christophe Castaner.

 

Christophe Castaner garantit le respect des libertés fondamentales

Le parlementaire souligne le fait que c’est bien lorsqu’il y aura intention malveillante, « volonté de nuire », derrière la diffusion d’une image d’un policier ou d’un gendarme qu’il y aura condamnation. « Et il appartiendra seulement au juge de décider et de sanctionner ».

 

Le projet de loi de finances 2021 insuffisant selon Delphine Bagarry

Autre point qui a suscité des désaccords sur les fauteuils rouges, le Projet de loi de Finances 2021. Un « budget historique » selon Christophe Castaner qui répond aux attentes des citoyens « pour une France plus solidaire, plus écologique, plus protectrice, plus innovante et compétitive ». 30 milliards d’euros seront déclinés pour accélérer la transition écologique, le budget de la justice est en hausse de 8 %, un bouclier anti-chômage est déplié à hauteur de 7,6 milliards d’euros. Mais il ne fait pas l’unanimité, ce projet de loi de finances, notamment auprès de Delphine Bagarry. L’autre députée des Alpes de Haute-Provence, ex-LAREM, estime qu’il n’est pas « à la hauteur de la crise économique ». Elle regrette que ses propositions de mettre à contribution les hauts revenus ou la mise à contribution des multinationales n’aient pas été retenues. Selon l’élue, la majorité a même accentué l’exonération des gros patrimoines. Le plan de relance reposera, selon Delphine Bagarry, sur les ménages majoritairement des classes moyennes alors que la baisse des impôts de production de 20 milliards d’euros concernera pour l’essentiel les grandes entreprises « les moins durement touchés par la crise ». 

 

C. Cava Michard