Santé : Delphine Bagarry lance une concertation locale sur les Alpes de Haute-Provence.

La députée des Alpes de Haute-Provence met en place une concertation départementale « cruciale pour repenser un système aux nombreux blocages et aux difficultés avérées. »

Le Ségur de la santé a débuté depuis le 25 mai avec quelques 300 participants du monde de la santé et 4 piliers annoncés par le gouvernement : transformer les métiers et revaloriser ceux qui soignent, définir une nouvelle politique d’investissement et de financement au service des soins, simplifier radicalement les organisations et le quotidien des équipes, et enfin fédérer les acteurs de la santé dans les territoires au service des usagers.

La députée des Alpes de Haute-Provence met en place une concertation départementale « cruciale pour repenser un système aux nombreux blocages et aux difficultés avérées. » Delphine Bagarry veut avec cette opération mettre en exergue « les problématiques spécifiques de notre territoire : désertification médicale, spécificités géographiques, enjeux sociaux et médico‐sociaux. » et considère que ce travail horizontal sera essentiel pour agir au niveau des problématiques locales en créant de nouvelles synergies.

A partir de cette semaine, acteurs du soins, élus locaux, simples citoyens pourront apporter leurs contributions via le site internet du député. S’en suivront des ateliers thématiques :

1. L’hôpital : modes de financement, gouvernance et problématiques spécifiques à notre territoire,

2. La santé et médico‐social : collaborations vers l’autonomie et le mieux‐être,

3. La valorisation et la reconnaissance de la profession soignante dans son ensemble,

4. Le maillage territorial et l’accès aux soins dans notre département.

Ces ateliers s’organiseront en visioconférence, les 18 et 19 juin à 17h30, et le 20 juin à 10h00 et à 15h00. Ils sont évidemment ouverts à toutes et tous.

Ces travaux donneront lieu à une restitution, tout d’abord au niveau national dans le cadre du Ségur de la santé, puis au niveau du département afin de concrétiser ce qui aura été imaginé par les contributeurs.

Pour le moment, au niveau national et après seulement 2 semaines d’échanges, le Ségur a du mal à avancer : le syndicat Sud a claqué la porte des discussions la semaine dernière, regrettant le manque de moyens et de marges de manœuvre, de son côté Christophe Prudhomme, porte-parole de l’Association des médecins urgentistes de France, a pointé lui aussi un manque de moyens et de visibilité, selon le médecin-urgentiste, « quinze jours après le lancement et on n’a aucune proposition chiffrée ».

Pour beaucoup aujourd’hui plane la crainte que le plan massif d’investissement promis par Emmanuel Macron ne se traduise que par quelques mesurettes.

Dix organisations, syndicats et collectifs, qui participent à ces négociations, mettent la pression au gouvernement en annonçant une journée de mobilisation mardi 16 juin prochain, et en appelant celles et ceux qui ont applaudi pendant 2 mois tous les soirs à 20h à les rejoindre.

 

TM