Alpes de Haute-Provence : « j’ai fait le job, mon bilan est satisfaisant »

POLITIQUE / Armel Le Hen, candidat pour les élections municipales de Manosque, vice-président de la DLVA délégué au développement économique et conseiller municipal délégué aux finances

 

- Alpes de Haute-Provence - 

 

Il est devenu, depuis le soutien du maire de Manosque Bernard Jeanmet Peralta, le candidat à faire tomber et la cible des attaques. Armel le Hen était le candidat du « 8 :30 » ce jeudi matin sur Alpes 1. Un candidat qui ne parvient pas à rassembler la majorité autour de sa candidature, Pascal Antiq, Jacques Brès ou notamment Valérie Peisson étant partis rejoindre Camille Galtier. « La plupart des gens élus depuis deux ou trois mandats repartent sur d’autres listes, la mienne est composée d’élus jeunes qui n’ont parfois qu’un seul mandat », explique-t-il, « et nous n’avons pas avec eux la même manière de travailler. Ils n’ont pas été biberonnés à la méthode plus horizontale et transversale ».

 

« C’est un peu fort de café que des élus là depuis plusieurs mandats crachent dans la soupe », A. le Hen

 

À la veille des municipales, ce sont donc quatre listes de droite qui seront présentes dans les urnes, « dont une du Rassemblement National, ce n’est pas la même chose », tempère-t-il. Quant aux attaques des membres de la majorité actuelle, voyant en lui le « mauvais candidat » ou celui qui « n’a rien fait ou presque, suivant simplement les directives du maire et des services », Armel le Hen préfère en sourire, « j’ai dirigé une entreprise qui avait quelques dizaines de salariés, plus de 10 millions d’euros de chiffre d’affaires. Quand je parle de prise de risques, de gestion ou de développement, je sais ce que j’avance ». Élu en 2014 aux côtés de Bernard Jeanmet Peralta, il ne manque pas de rappeler le passé politique de ceux qui le conspuent, « c’est un peu fort de café que des élus qui étaient là depuis plusieurs mandats crachent aujourd’hui dans la soupe et me remettent sur les épaules l’homme du passé et l’homme des trois mandats ».

 

Le centre-ville, pivot du programme

C’est un argument qui revient dans les programmes des candidats de Manosque : il faut redonner de la vie au centre-ville. Et Armel le Hen ne fait pas figure d’exception. Il entend demain réorienter, s’il est élu, les investissements. Certains portefeuilles resteront-ils vides au profit du centre-ville ? « Il y aura forcément des choix à faire. Les investissements doivent revenir dans le centre ». Des projets qui pourraient aussi être portés par un partenariat public/privé, notamment dans la rénovation de l’habitat. Un centre rénové qui permettrait d’éteindre ce sentiment d’insécurité, « globalement, beaucoup d’actes d’incivilité baisse, mais les cambriolages de villas en périphérie augmentent ».

Quant à la société civile, le candidat la voit comme une gestionnaire, celle qui aurait entre les mains un « budget participatif dont le montant reste à établir ».