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Alpes de Haute-Provence : les sapeurs-pompiers au championnat de France de rugby à 15

SPORTS / Une compétition qui se tiendra ce vendredi et ce samedi dans le Var avec 48 équipes de toute la France

 

- Alpes de Haute-Provence -

 

Les sapeurs-pompiers des Alpes de Haute-Provence au championnat de France des sapeurs-pompiers de rugby à 15. Une compétition qui se tiendra ce vendredi et ce samedi dans le Var. 48 équipes de toute la France, réparties en trois divisions, font le déplacement pour l’occasion. Parmi elles, celle des pompiers des Alpes de Haute-Provence. 24 joueurs mais aussi six accompagnants, issus de tout le Département, seront présents. Des joueurs qui ont entre 18 et 47 ans. « On a des joueurs de Seyne Les Alpes, de Manosque, de Sisteron, de Riez. Ça vous donne un peu une idée du balayage du Département que l’on a » souligne Mathieu Guieysse, adjudant, chef de salle au CTA du Codis, et Président de l’amicale des sapeurs-pompiers Rugbymen du 04.

 

« Chacun a ses obligations », M. Guieysse

 

Pas toujours simple de réunir tout le monde lors des entrainements, le mercredi soir « entre les pompiers professionnels qui ont des gardes et les pompiers volontaires avec leur travail. Ils ont tous des astreintes dans leurs centres de secours ». Mais la motivation ne manque pas pour cette équipe, puisque les participants ont posé deux ou trois jours de congés pour faire le déplacement. Et l'équipe participe depuis 11 ans à ces championnats. « On évolue dans la petite division. On n’a jamais réussi à sortir des pouls alors cette année, clairement, l’objectif, ce sont les quarts de finale » explique Mathieu Guieysse.

 

« Pour nous c’est un moment de convivialité, on n’a pas la prétention de changer de division. C’est vraiment la cohésion, il s’agit de se retrouver », M. Guieysse

 

7.500 euros, c’est le budget cette année. Une dizaine de sponsors participe. Un soutien qui est très important pour le Président de l’amicale des sapeurs-pompiers Rugbymen du 04 « jusqu’en 2016, on dormait sous toile de tente, même quand il pleuvait. C’était un peu compliqué. Désormais on a des sponsors et on a réussi à se faire un petit fond de trésorerie. On est en mobil-home ».

 

A. Vallauri