Alpes de Haute-Provence : l’AMAV, l’association qui écoute et aide les victimes d’infractions pénales

VOTRE QUOTIDIEN / En ce 22 février, journée européenne des victimes, l’Association de Médiation et d’Aide aux Victimes veut plus que jamais rappeler que les victimes peuvent bénéficier de son soutien.

 

- Alpes de Haute-Provence -

 

En cette journée européenne des victimes, l’association de médiation et d’aide aux victimes veut plus que jamais rappeler que les victimes peuvent bénéficier d’une aide gratuite auprès de ses services. Une juriste et un réseau de huit psychologues sont mobilisés dans les Alpes de Haute-Provence pour soutenir et épauler les personnes qui ont subi une infraction pénale. La plupart des Bas-Alpins qui poussent la porte de l’AMAV ont subi une atteinte à leur intégrité physique. Cela inclut les violences volontaires, les agressions sexuelles ou bien le harcèlement. Si la structure peut accompagner les victimes dans des démarches judiciaires, elle apporte également un soutien psychologique à celles qui ne veulent pas ou n’osent pas porter plainte. Magali Blasco est la directrice de l’association :

 

« Les femmes victimes de violences viennent plus nous rencontrer, elles demandent plus d’aide et se considèrent davantage comme des victimes », M. Blasco

 

Pour les victimes, le premier contact s’établit généralement avec la juriste qui aiguille, si besoin, auprès d’un psychologue du réseau. Si l’AMAV peut aider gratuitement dans les démarches judiciaires et mettre les personnes en contact avec des avocats, elle ne se porte en revanche pas partie civile dans les affaires et ne couvre pas les honoraires. L’association peut également apporter son aide dans les démarches d’indemnisation auprès des assurances.

 

H. Sarracanie