Alpes de Haute-Provence : Volonne, une Marianne d’or pour Sandrine Cosserat

POLITIQUE / Le projet d’ÉcoQuartier reçoit une reconnaissance alors que la vie s’animera dans les semaines à venir, et se trouve déjà observé par d’autres territoires qui s’intéressent à cette idée vertueuse et participative. Alors, Volonne un projet pilote qui pourrait faire des émules ?

 

- Alpes de Haute-Provence -

 

Le projet d’ÉcoQuartier de Volonne, entamé en 2016, et dont les travaux ont débuté en 2017, comprend la construction d’une maison de santé, de 22 logements sociaux avec le bailleur Habitation Haute-Provence, mais aussi la nouvelle cantine et l'aménagement des espaces publics. D’un coût d’environ 4 millions d’euros, le chantier s’est voulu dès le départ vertueux sur la forme, grâce à une convention « chantier propre » passée avec la fédération régionale du BTP. Mais également exemplaire économiquement, en faisant travailler près de 80% d’entreprises locales. Sandrine Cosserat, maire de Volonne :

Ce sont toutes ces qualités qui ont permis au maire de la commune, de 1.700 habitants, Sandrine Cosserat, de recevoir la Marianne d’or du développement durable. Une récompense attribuée des mains d’Alain Trampoglieri, le secrétaire général du concours et son co-créateur, avec Edgar Faure, en 1984. Un prix d’excellence des municipalités de France qui permet, chaque année, de mettre en valeur la politique fructueuse de certaines communes.

 

 

Autre qualité du projet : son réseau de chaleur

Alors que la maison de santé sera réceptionnée le 5 mars prochain et une partie des logements sociaux début avril, un réseau de chaleur a également été pensé. Ce dernier est composé d’une source de chaleur et d’un ensemble de canalisations de transport de chaleur afin d’optimiser son utilisation afin de réduire les coûts de chauffage à long terme avec la mise en place d’une chaufferie bois qui constituera le réseau de chaleur de neuf bâtiments. Une partie sera réalisée entre avril et juin avant une mise en chauffe complète pour l’hiver 2019.

 

« Une reconnaissance du travail », observé de près par d’autres territoires

Parmi les curieux, l’école d’architecture, les élus du Gapençais… ont fait le déplacement pour venir voir comment ce modèle se mettait en place, afin de s’inspirer, peut-être, du projet :

« Depuis le lancement du projet nous n’avons pas augmenté les impôts et des économies seront également réalisées, en plus du retour sur investissement grâce à la location de bâtiments », S.Cosserat.

 

 

Le projet sur la carte :

 

A.Cam