« Mon implication et mon travail légitime ma candidature en tête de liste à Digne-les-Bains », M-A Baudoui-Maurel.
Une difficulté pourrait toutefois naitre de ce futur accord politique local entre DLF et RN dans le département : l’ex-secrétaire départemental RN, Grégory Roose, ne cache pas ses intentions concernant la municipalité de Digne. Il faudra alors déterminer qui de ce dernier ou de Marie-Anne Baudoui-Maurel remportera la mise pour mener campagne sous les étiquettes Debout la France-Rassemblement National.
De ce point de vue, l’élue dignoise ne tergiverse pas : ses années de travail et d’actions sur le terrain légitime sa candidature en tête de liste. Pour autant, elle ne ferme pas la porte à la discussion avec Grégory Roose, qu’elle soupçonne de voir rejoindre le mouvement des Patriotes porté par Florian Philippot.
Marie-Anne Baudoui-Maurel et Gilles de Valckenaere jugés pour diffamation et outrage
Retour le 6 octobre 2016 lors du conseil municipal. Deux sujets mettent le feu à l’assemblée : le premier concerne la clôture des indemnités attribuées à une conseillère municipale, Angelique Valentin. Les deux élus d’opposition dénoncent le fait que cette élue de la majorité, partie avec son époux pour s’installer à La Réunion au mois de juillet, a perçu pendant quatre mois ses indemnités sans contrepartie justifiée.
Le second concerne un marché public d'astreinte pour déneigement confié aux sociétés Sacco et Eiffage, deux entreprises du BTP mettant à disposition du matériel de déneigement pour la somme de 72.000 euros.
« Corrompus », lance alors Gilles de Valckenaere, « non pas à Patricia Granet » (maire DVG de la ville), comme le précise Marie-Anne Baudoui-Maurel, mais aux deux élus PCF Gilbert Esmiol et Alain Sfrecola, chargés de ce dossier. « Marchés de complaisance », ajoutent les deux élus sur leur blog Les Dignois d’abord. Des propos qu’assume encore aujourd’hui l’élue d’opposition, constatant que la majorité a mis fin à ce marché, « nous avons donc fait faire une économie de 72.000 à la collectivité en soulevant le problème. »
Quant à l’idée que « le débat démocratique doit permettre à toute opinion de s’exprimer sans céder à l’outrance et la grossièreté » comme l’a suggéré le procureur de la République, Stéphane Kellenberger, lors de l’audience qui s’est tenu fin septembre, Marie-Anne Baudoui-Maurel renvoie au propos qu’a tenue le maire de Digne, sur Alpes 1, à l’égard de son groupe « d’une vulgarité et d'une insulte continuelle. »
Retrouvez l’intégralité de l'entretien avec Marie-Anne Baudoui-Maurel dans le Supplément Alpes de Haute-Provence avec Alex Cam ici.