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Alpes de Haute-Provence : Van Gogh, Picasso ou Edith Piaf s'exposent à Digne les Bains

CULTURE / La ville préfecture des Alpes de Haute-Provence a été sélectionnée par le Ministère de la Culture pour faire partie des 10 territoires retenus dans "Catalogue des désirs" : 500 grandes oeuvres qui circuleront en France

 

- Alpes de Haute-Provence - 

 

Van Gogh, Picasso, Delacroix ou encore Goya en séjour dans les Alpes de Haute-Provence. Le Ministère de la Culture a lancé le 11 juin le plan « Culture près de chez vous ». « Tout est parti d’un constat clair, entre les Français et les musées, l’une des principales causes de rupture, comme en amour, c’est la distance », a expliqué la Ministre Françoise Nyssen. Elle a donc nommé la directrice des musées d’Orléans, Olivia Voisin, et le directeur des msuées de Rouen, Sylvain Amic, commissaires généraux du « Catalogue des désirs » : près de 500 œuvres du patrimoine national qui iront à la rencontre des Français. Et notamment des Bas-Alpins à Digne les Bains.

 

Du Picasso à la robe d’Edith Piaf : réveiller l’intérêt des Français à la culture

Dix territoires ont ainsi été sélectionnés par le Ministère, parmi eux Digne les Bains. Chefs-d’œuvre signés Van Gogh, Picasso, Goya, Soutine, Delacroix, Manet ou Balthus, mais aussi pièces "inscrites dans l'imaginaire des Français", comme la ceinture de bananes de Joséphine Baker ou la robe d'Edith Piaf, en passant par des témoignages "historiques", comme ce chef-d’œuvre de Titien, le Portrait de François 1er qui va sortir pour la première fois des collections du musée du Louvre, ou "archéologiques", comme ces trésors de la Gaule romaine issus des collections du musée de Saint-Germain-en-Laye, ce sont au total près de 500 œuvres issues du patrimoine national qui sont appelées à partir à la rencontre des Français. Certaines de ces œuvres n’ont jamais été l’occasion de prêts.

 

Des prêts « longue durée »

L’une des nouveautés de ce « Catalogue des désirs » est la durée, supérieur à celle d’une exposition ordinaire : de six mois à un an contre trois mois en moyenne normalement. « Le temps aux territoires de s’approprier les œuvres et de bâtir de véritables projets de médiation », explique le Ministère. Les œuvres pourront rejoindre des lieux inhabituels.

 

C. Michard