Alpes de Haute-Provence : AUDACCE, une nouvelle vie pour des animaux abandonnés

L'ÉCHO DES COMMUNES / Troisième épisode à Saint-Pons.

 

- Alpes de Haute-Provence -

 

Depuis 2006, l’association AUDACCE gère le fonctionnement du refuge pour animaux de Saint-Pons. En 2017, grâce à cette association de protection animale de la vallée de l’Ubaye, 75 chien ont été adoptés ainsi qu’une cinquantaine de chats. Un refuge dédié aux chiens, mais qui s’occupe de placer des chats en famille d’accueil, de nourrir et stériliser les chats « sauvages » de la vallée. « La journée type débute par l’entretien des structures le matin, le nettoyage des parcs et des boxes. C’est aussi le temps des suivis vétérinaires. L’après-midi c’est avant tout le temps des promenades, de l’éducation. Les balades avec les bénévoles ont souvent lieu les jeudis et les dimanches. Ça permet aux chiens de voir d’autres choses », souligne sur Alpes 1 la directrice Salomé Krouglov.

 

Salomé Krouglov et Sprint

 

Des chiens qui suivent des cours d’éducation canine, «  pour leur apprendre les ordres de base, mais aussi faire de jeux, apprendre à se gérer face à des gens inconnus », explique Salomé Krouglov. Six employés travaillent au refuge. À la fin de l’année 2017, le refuge a rencontré des difficultés suite à la fin des emplois aidés.

 

En savoir plus : Alpes de Haute-Provence : moins d'emplois aidés, quel avenir pour le refuge AUDACCE ?

 

Quelques photos des animaux présentés lors de ce reportage :

 

Gipsy

 

Jane

 

Lors de l’adoption, l’animal est pucé, vacciné, stérilisé. Il est également détenteur du passeport européen. Une période d’essais de deux semaines est mise en place. Si vous voulez en savoir plus vous pouvez vous rendre sur le Facebook AUDACCE ou joindre le 06 79 51 21 28. Vous pouvez faire des dons à l’association mais aussi sur le Groupe Teaming AUDACCE.

 

Mardi : L'association Le Fil d'Ariane œuvre pour mettre en valeur le patrimoine de la commune de Saint Pons. « Il y a la recherche de fonds mais aussi l’idée de faire vivre le patrimoine. Il n’y a pas que le côté restauration. Une fois qu’il y a eu la restauration, il faut faire vivre le lieu » souligne sur Alpes 1 la trésorière de l’association, Dominique Okroglic.

Chaque été l’association organise la fête de la moisson pour engranger des fonds qui serviront aux actions menées durant l’année. « On essaye de faire revivre la moisson à l’ancienne avec des vieilles machines, des personnes viennent faire des démonstrations » explique Albert Manuel le président du Fil d’Ariane.  Ainsi l’association participe à la rénovation de l’église de Saint Pons. Une rénovation qui a débuté en 2002. 1.5 millions d’euros ont été investis avec un apport de 20% de la municipalité pour restaurer les vitraux, les portes, le toit mais aussi la réfection de l’extérieur et de l’intérieur. « Quand la DRAC est venue faire des prélèvements sur la façade, ils ont remarqué des fresques qui apparaissaient. Ce sont des fresques qui représentent des personnages, elles datent du Moyen Age et sont, d’après la DRAC, un petit trésor à Saint Pons » explique le maire, Martine Espanet.

 

Lundi : Un projet de parc photovoltaïque à Saint Pons. Un parc qui pourrait faire 22 hectares et se trouverait à côté de l’aérodrome. La commune possède en effet deux terrains. La commune a lancé un appel à projets, « nous avons plusieurs développeurs qui ont répondu. Mercredi un conseil municipal extraordinaire doit se tenir pour choisir le développeur » indique le maire Martine Espanet. « Nous avons, avec la baisse des dotations de l’Etat, du mal à trouver des recettes, nous avons peut-être l’opportunité de faire rentrer un peu d’argent dans les caisses de la commune » souligne le maire.