Les éléments essentiels de cette loi :
Réduction des délais d'instruction de la demande d'asile
Réduction du délai de recours d'un mois à 15 jours
Possibilité, dans certains cas, d'appliquer les mesures concernant les déboutés (perte de l'allocation, éloignement) sans attendre le recours éventuel
Pour les mineurs, extension de la réunification familiale aux frères et sœurs
Titre de séjour de quatre ans pour les réfugiés au titre notamment de l'apatridie
Renforcement de la protection des jeunes filles exposées à un risque d'excision
Renforcement du schéma national fixant la part de demandeurs d'asile accueillis dans chaque région, avec perte des conditions matérielles d'accueil si le demandeur n'y reste pas
Augmentation de la durée maximale de la rétention administrative, de 45 à 90 jours, avec prolongation possible de 15 jours si l'étranger fait obstacle à son éloignement
Augmentation de 16 à 24 heures de la durée de la retenue administrative (anciennement garde à vue) pour vérification du droit au séjour
Possibilité de recourir à l'assignation à résidence pendant le délai de départ volontaire
Renforcement du régime de l'assignation à résidence avec obligation de demeurer au domicile pendant une plage horaire
Possibilité de placer en rétention un demandeur d'asile présentant une menace grave pour l'ordre public
Possibilité de maintenir en rétention l'étranger dans le délai courant entre l'ordonnance de libération prononcée par le juge et l'appel du préfet
Dispositions protectrices sur le droit au séjour des victimes de violences conjugales