- Alpes de Haute-Provence -

À quelques jours des élections internes à la présidence de Les Républicains, les 10 et 17 décembre prochain, le conseiller national LR, Eddy Denis, fait partie de ceux qui jouent le jeu à fond, comme si de rien n’était. Comme s’il ne sentait pas le peu d’intérêt que provoque la course à la présidence qui se joue entre Florence Portelli, Maël de Calan et Laurent Wauquiez.

« Le libéralisme économique me sied au plus haut point. Et si en plus il s'allie avec nos valeurs traditionnelles, celles que représente et qu'a toujours défendu ardemment Laurent Wauquiez, que demander de plus ! » E.Denis.

« La capacité fédératrice de Laurent Wauquiez n'a mis que peu de temps à se confirmer »

C’est pourtant bien cette capacité qui est remise en question régulièrement par ses opposants. Par des opposants issus de Les Républicains ? En aucun cas pour Eddy Denis, se tournant dans son analyse plutôt vers « la presse parisienne », voulant donner « une image sectaire » de Laurent Wauquiez.

« Laurent Wauquiez prouve par ces ralliements que la droite n'est pas morte, qu'elle sait s'adapter à son époque tout en restant droite dans ses bottes, et qu'il est le meilleur chef de file que nous puissions avoir. »

« La droite, c'est avant tout la passion de la France, de ses racines »

Alors que reste-t-il aux autres partis en France ? Si la question reste en suspens, Eddy Denis affirme qu’au contraire des choix du gouvernement d’Édouard Philippe, la droite « ce n'est pas continuer d'écraser les classes moyennes d'impôts en faisant supporter la hausse de la CSG à nos retraités. » La droite de Laurent Wauquiez ne sera pas non plus le remplacement « au prix de la sécurité des Français, de l'état d'urgence par une loi qui nous empêche de surveiller les djihadistes les plus dangereux. »

Appelant enfin à une droite « fière mais humble, moderne mais respectueuse des traditions, humaniste mais pas laxiste à voter et faire voter pour Laurent Wauquiez. »