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Alpes de Haute-Provence : l'écoquartier de Volonne sera un « Chantier Propre »

ENVIRONNEMENT / La fédération régionale du bâtiment et des travaux publics veut en effet développer l’idée de chantiers respectueux de l’environnement et provoquer le moins de nuisances possibles.

- Alpes de Haute-Provence -

 

Le 1er « Chantier Propre » de la fédération du BTP 04 a été lancé ce mardi, pour l’écoquartier de Volonne. La fédération régionale du bâtiment et des travaux publics veut en effet développer l’idée de chantiers respectueux de l’environnement en provoquant le moins de nuisances possibles pour les riverains.

 

 

Un 1er « Chantier Propre » qui s’allie plutôt bien au projet d’écoquartier à Volonne, dont les travaux doivent débuter en décembre.

 

« Mettre un pied dans le XXIème siècle », S. Cosserat

 

Ce chantier d’écoquartier se veut exemplaire sur le plan environnemental, mais aussi sur le plan sociétal en limitant au maximum les nuisances. « Avoir réussi à faire, en même temps, la maison de santé, les 22 logements sociaux, le réseau de chaleur, la cantine, l’aménagement des espaces publics… Tous regroupés, ça vient réduire les nuisances pour les riverains », se satisfait le maire de la commune. Un chantier où toutes les opérations seront démarrées en même temps, pour une durée compressée à 16 mois de travaux.

 

 

Réduire les impacts environnementaux

Il s'agit du 1er chantier conventionné par la fédération régionale du BTP, comme « chantier propre ». « Il y a un premier point, c’est le tri des déchets. Il y a aussi ce travail d’équilibre de déblais-remblais et de réutilisation de certains matériaux dans le cadre du chantier », détaille Chantal Larrouture qui gère l’application de la charte, chef de projet au bureau d’études Adret. C’est aussi l’obligation d’abords de chantier propres, d’espaces naturels protégés, de pollutions et bruits évités.

Les nuisances pour les riverains de Volonne doivent être minimales. « Cela relève du stationnement, de la gestion des déchets pour ne pas que ça vole, la question du bruit aussi, des circulations… », ajoute Sandrine Cosserat.

 

Le reportage d’Aurore Vallauri :

 

Un chantier d’écoquartier au coût d’environ 4 millions d’euros, qui se veut exemplaire aussi économiquement, en faisant travailler près de 80% d’entreprises locales.