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Alpes de Haute-Provence : Volonne, pétition et courrier contre la venue de l'Ours Valentin

SOCIÉTÉ / Alors que l'ours Valentin, de la compagnie Atchaka, doit donner une représentation ce week-end à Volonne lors de la fête médiévale, une ancienne conseillère municipale et une association sont vent debout. En ligne de mire : le bien-être animal

Photo © "Ours et Compagnie"

 

- Alpes de Haute-Provence -

Alors que Volonne prépare sa 16ème fête médiévale ce week-end, l’une des interventions les plus attendues par les enfants mais aussi par les détracteurs est celle de l’ours Valentin. Un ours noir de 8 ans, né au Canada, qui est aujourd’hui à Orléans, chez « Atchaka ». Les opposants, dont une ancienne conseillère municipale, s’inquiètent du bien-être de l’animal.

 

AVES et une ancienne conseillère municipale en première ligne

« Encore une ville qui n’a pas compris que l’on était plus au Moyen-Age », clament les opposants. Pétition de près de 23.000 signatures, courrier envoyé à la préfecture : le spectacle de l’Ours Valentin n’est pas le bienvenu à Volonne pour certains. Parmi eux, l’Association de Protection des Espèces Menacées AVES et une ancienne conseillère municipale d’opposition de Volonne. Jessica Teston s’inquiète de ce qu’elle considère comme une marche arrière de la mairie. Janvier 2015, Volonne délibère pour interdire la venue des cirques et spectacles avec animaux, mars 2017, elle prend une nouvelle décision pour autoriser l’Ours Valentin lors de la fête médiévale.

Décision qui aurait été prise, selon Jessica Teston, à la demande des associations organisatrices de l’évènement :

En ligne de mire de Jessica Teston : le bien-être animal qui ne serait pas assuré :

 

Une décision « exceptionnelle » selon Sandrine Cosserat

Ce qui devait être un évènement festif devient désormais presque politique au sein de Volonne. Sandrine Cosserat, le maire, justifie ce que l’ancienne conseillère municipale voit comme un volte-face.

 

Enclos de 9 hectares, griffes et dents non coupées : « où est la maltraitance ? » se demande le dresseur ?

Désormais, Frédéric Chesneau, dresseur animalier de l’Ours Valentin, est habitué à ces arguments. Fervent opposant au cirque, il a racheté une dizaine d’ours de ces structures où ils étaient maltraités pour les confier à des associations de protection. Quant à Valentin, il rassure sur ses conditions de vie.

Frédéric Chesneau, qui s’appuie aussi sur une approche scientifique :

 

L’association Code Animal a lancé un grand recensement des structures ou dresseurs en France détenant des animaux en captivité. « Ours et Compagnie » et Frédéric Chesneau n’en font aujourd’hui pas partie.