- Alpes de Haute-Provence -
Vers la fin de la crise à droite ? La journée de lundi était décisive pour François Fillon. Lâché par nombre de ses proches, le vainqueur de la primaire à droite a finalement reçu le soutien unanime du comité politique de Les Républicains. À l’issue de cette réunion rassemblant les ténors de la droite, le président du Sénat, Gérard Larcher, a en effet affirmé que le parti est désormais rangé derrière François Fillon.
Une union qui se traduit dans le département par de nombreux appels contre le poison de la division.
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Aujourd’hui, c’est au tour de l’ancien député, et encore très influent maire de Sisteron, Daniel Spagnou, de se ranger officiellement derrière François Fillon. Tout comme le conseiller départemental (LR), maire de Corbières et candidat (DVD) aux législatives, Jean-Claude Castel.
« J’ai accordé mon parrainage à François Fillon pour mener ce combat pour l’alternance »
Si le maire de Sisteron n’oublie pas de rappeler qu’il est avant tout « un sarkozyste convaincu », il exprime aujourd’hui, publiquement, le choix de son parrainage pour la présidentielle pour François Fillon : « pour mener ce combat pour l’alternance dont la France a tant besoin et je n’ai pas pour habitude de renier mes convictions. »
Alors pour l’ancien député, qui aura attendu l’issue du bureau politique pour faire entendre sa voix, « l’heure n’est plus à la discordance, mais au rassemblement et notre formation politique doit s’exprimer désormais d’une seule et unique voix, celle qui soutient le programme de François Fillon. À nous aujourd’hui de l’aider dans cette élection que nous devons gagner pour la France, à lui de nous mener à la victoire. »
« Les rats ont quitté le navire, le psychodrame doit cesser ! »
« Ce n’est pas moi qui jugerais François Fillon s’il devait être mis en examen. Je suis convaincu que cette histoire est l’arbre qui cache la forêt, car tout le monde sait que ces pratiques contestables, pour ne pas dire détestables, sont monnaie courante à droite comme à gauche, et je les condamne » dénonce de son côté Jean-Claude Castel.
« La maison brûle et j’en appelle aux sens des responsabilités de chacun. Nous devons faire bloc derrière François Fillon, car notre pays ne supportera pas cinq ans supplémentaires de hollandisme, fussent-ils déguisés en Macron », ajoute également le maire de Corbière. Qui exprime également son « dégoût » et sa « colère face à la faiblesse de ceux qui n’ont pas su maîtriser leurs nerfs dans notre camp. » Une faiblesse qui n’aura comme effet pour l’élu que de voir la gauche profiter de la situation « pour semer la zizanie dans nos rangs et nous faisons le reste pour saborder le navire en pleine tempête. »
Prochaine de l’appelle à l’union, les législatives …