- Alpes de Haute-Provence -
Quand le malheur des uns fait le bonheur des autres, c’est ainsi que se résument les lendemains d’investiture Les Républicains dans les Alpes de Haute-Provence. Si dans un courrier aux militants, la secrétaire départementale du parti et vice-présidente (LR) de la région, Eliane Barreille, est « scandalisée par la manière » dont la commission nationale d’investiture (CNI) a retirer l’investiture à Magalie Surle au profit d’un(e) candidat(e) UDI, de son côté, Bruno Bourjac, toujours en lice pour obtenir l’investiture Les Républicains dans la 1ère circonscription, y voit un message positif.
« Je suis en campagne, et décidé. Mais pas en dissidence ». B.Bourjac.
« Si Les Républicains avait choisi un candidat UDI, ils l’auraient fait dès samedi »
Voilà en substance la conclusion de Bruno Bourjac. « Je pense qu’Éliane Barreille fait une erreur d’interprétation. Au contraire, Paris a entendu la base et a laissé la démocratie s’exprimer. » En clair, le candidat à l’investiture sur la 1ère circonscription voit en cette décision un juste retour en sa faveur, liée à « l’écoute du mécontentement d’une partie des militants et des élus des Basses-Alpes » et ne doute pas, avec l’appui de Bruno Le Maire, que lors des prochaines discussions, ce ne sera pas le nom d’un candidat UDI qui sortira du chapeau, mais bien le sien.
Méthode Couée ou véritable certitude ? Quoi qu’il en soit, Bruno Bourjac agit avec habileté politique et en profite pour appeler ceux qui le soutiennent à le faire savoir en réponse au courrier d’Éliane Bareille qui souhaite que les militants fassent entendre leur voix jusqu’à Paris, afin qu’un candidat LR soit choisi, plutôt qu’un candidat UDI.
Écoutez les différentes réactions de Bruno Bourjac sur ce sujet :