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Alpes de Haute-Provence : un professeur au cœur d'un conflit à l'école artistique de l'Ubaye

SOCIÉTÉ / Dans une pétition mise en ligne, une dizaine de salariés critique le comportement de Karl Lenormand. Depuis 2015 lui sont reprochés des propos injurieux, grossiers, calomnieux, diffamants.

 

- Alpes de Haute-Provence -

 

C’est ce mardi soir que le Conseil d’administration de l’école artistique de l’Ubaye à Barcelonnette prendra une décision. Depuis la semaine dernière, elle est fermée. Les salariés font valoir leur droit de retrait. C’est un professeur de musique qui crée la tourmente.

 

Des insultes envers ses collègues

Dans une pétition mise en ligne, une dizaine de salariés critique le comportement de Karl Lenormand. Depuis 2015 lui sont reprochés des propos injurieux, grossiers, calomnieux, diffamants à l’encontre de la plupart des membres de l’équipe et autres partenaires extérieurs. On peut lire sur cette pétition que, « ce comportement est contraire à l’éthique professionnelle et nuisible au bon fonctionnement d’un établissement tel que le nôtre, qui met en valeur la tolérance, le partage, le respect de chacun ». Alors face à cela, la Médecine du Travail a été sollicitée. Tous les salariés ont été entendus. Toujours selon cette pétition, « il a été mis en évidence une détresse psychologique du personnel, portant atteinte à sa santé tant physique que morale. »

 

 

Un licenciement mis en stand-by

Le 19 novembre dernier, le président du Conseil d’administration, composé d’élus notamment, décide de licencier le professeur controversé pour faute grave. Mais c’est alors que la Communauté de communes de la Vallée de l’Ubaye met le holà. « Nous avons mis ce licenciement en stand-by, le temps de réunir tous les éléments », confie sur Alpes 1 Jacques Martin, le président de la CCVU. « On a voulu rencontrer la Médecine du Travail, l’ensemble des salariés, avant de prendre une décision ». Elle est attendue ce mardi soir à 17h. Si le licenciement est confirmé, l’élu espère que s’il y a recours aux Prud’hommes, ce soit à l’amiable.