Votre ville : DIGNE LES BAINS | Changer de ville

Alpes de Haute-Provence : des logements à Manosque pour se réinsérer socialement

SOCIAL / Depuis 2012, l’Appase est en recherche d’un local à Manosque. Finalement, ce sont 4 appartements qui ont été achetés et un centre de gestion a été inauguré ce mercredi.

 

- Alpes de Haute-Provence -

 

L’Appase renforce son offre d’hébergements d’urgence dans les Alpes de Haute-Provence. Une association pour la promotion des actions sociales et éducatives, qui compte plus de 200 salariés sur les Alpes du Sud et accompagne plus de 1.000 personnes en détresse sociale chaque année. L’Appase gère des maisons d’enfants, des établissements pour travailleurs handicapés, ou encore des centres d’hébergements et de réinsertion sociale.

 

Pas de local disponible à Manosque

Un CHRS qui existe à Digne-les-Bains, avec 16 places d’hébergements, mais depuis 2012 l’Appase est en recherche d’un local à Manosque. Finalement, ce sont quatre appartements qui ont été achetés et un centre de gestion a été inauguré ce mercredi. « Jusqu’à présent, sur Manosque, il y avait un abri de nuit. Il ne donnait pas satisfaction et on n’a pas pu trouver de local », explique sur Alpes 1 Christian Blanc, le président de l’Appase.

L’association a donc décidé de changer son fusil d’épaule, avec un hébergement diffus sur Manosque. Quatre appartements sont à disposition et une aide alimentaire est fournie par la Banque Alimentaire. « Le public, ce sont tous des sans domicile, des personnes qui sont isolées, en rupture sociale. Il y a aussi bien des hommes, que des femmes, de nationalité française ou étrangère. »

 

Objectif, réinsertion sociale

Ils sont accompagnés par six travailleurs sociaux, des éducateurs, dès leur arrivée. « Le but, c’est de les accompagner pour faciliter leur réinsertion. Leur permettre, à un moment donné, de s’occuper de leurs papiers, de voir leur orientation future », ajoute Christian Blanc. Il rappelle que le but est que ces personnes ne restent pas sur place, mais trouvent rapidement une solution plus pérenne.

 

Christian Blanc, président de l'Appase :