(crédit photo : Florent Gardin)
-Région PACA-
Iter, un projet pharaonique, objet d'un traité international signé à l'automne 2006, et qui a pour ambition de reproduire sur Terre l'énergie illimitée qui alimente le Soleil et les étoiles. L'espoir est de pouvoir faire de la fusion nucléaire l'une des énergies de demain. Une immense chambre de confinement magnétique où se produira l'expérience de fusion nucléaire est en cours de construction à Saint-Paul-lès-Durance (Bouches-du-Rhône).
Selon le calendrier actuel, la production test d'un premier plasma (gaz chaud électriquement chargé) dans le réacteur est prévu en 2025 et le réacteur atteindra sa pleine puissance en 2035. Financé à 45% par l'Union Européenne et la Suisse, son budget est désormais estimé à environ 18,6 milliards d'euros, mais une part importante est fournie en équipements par les Etats partenaires du projet.
« Plus de 2 milliards d'euros de retombées économiques et 3.500 emplois durables.»
La région Provence-Alpes-Côte d'Azur va débloquer 43 millions d'euros pour le chantier international du réacteur expérimental Iter, a annoncé jeudi son président (LR) Christian Estrosi au siège de l'organisation internationale à Saint-Paul-lès-Durance. Iter un projet majeur également pour le développement économique des Alpes de Haute-Provence et en lien avec le futur éco-campus de St Tulle.
43 millions d'euros supplémentaires, dont « plus de 18 millions pour cette seule année 2016 », a déclaré Christian Estrosi lors du Comité des financeurs d'Iter. La région « va doubler sa participation au financement de la machine » qui atteindra « 13,5 millions d'euros pour la seule année 2016 », a précisé M. Estrosi. Le reste sera essentiellement consacré aux infrastructures du site, dont 5 millions dès 2016.
Des fonds qui seront pour partie consacrés à la construction de la machine et pour partie consacrés à l'accessibilité et notamment à l'aménagement de l'échangeur 17 de l'A51. Autre projet la réouverture de la route du barrage en 2017 pour remédier aux bouchons quotidiens lorsque quelque 10.000 salariés se rendent sur le site.