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Alpes de Haute-Provence : législatives 2017, D.Spagnou s’interroge sur sa candidature

POLITIQUE / Maire Les Républicains de Sisteron et ancien député de la 2ème circonscription, Daniel Spagnou répondrait à une demande de Nicolas Sarkozy de présenter sa candidature pour les législatives de 2017.

 

- Alpes de Haute-Provence -

Un simple tweet et c’est toute la famille de Les Républicains dans les Alpes de Haute-Provence, qui plonge un peu plus dans la confusion pour les législatives de 2017. Bienvenue dans un nouvel épisode de « Les Républicains 04 ou l’art et la manière de mener campagne », avec dans le premier rôle de ce nouveau chapitre, Daniel Spagnou.

 

 

Posté  ce matin par le maire Les Républicains de Sisteron, et ancien député de la 2ème circonsciption (de 2002 à 2012), voici de quoi susciter toutes les rumeurs les plus folles. Est-ce un nouveau ballon d’essai afin de provoquer une réaction au sein de son parti ? Est-ce une manière de répondre au manque d’unanimité que suscite l’investiture du président du parti, Sébastien Ginet, sur la circonscription et éviter une candidature dissidente ? À cette heure pas plus de réponse de la part de l’intéressé…

 

« Je ne serai plus candidat à rien (…) je souhaite m’occuper pleinement de Sisteron »

Il l’avait affirmé sur Alpes 1, et répété à qui voulait bien l’entendre. Mais entre-temps, le doyen des maires du département semble ne plus vouloir mettre un terme à son histoire politique, au point de vouloir en découdre avec son meilleur ennemi, pas encore candidat, le député-maire PS de Forcalquier, Christophe Castaner. Et pourtant …

Fin mai, il déclarait encore sur Alpes 1 qu’il fallait « laisser la place aux jeunes », prenant même son bâton de pélerin pour défendre la candidature de Sébastien Ginet sur la 2ème circonscription auprès de la Commission Nationale d’Investiture (CNI), présidée par son « ami » Christian Estrosi. Seul regret avoué à cet instant par le maire de Sisteron, la non-consultation du comité départemental. « Lors de mes deux investitures, on avait réuni le comité départemental qui avait donné son avis (…) Aujourd’hui cela n’a pas été le cas. C’est dommage ! Cela aurait été plus démocratique. »

 

Une annonce qui pourrait être lourde de conséquences 

En effet, cette annonce, et surtout sa résultante, pourrait bien ouvrir la boîte de Pandore pour tout ceux qui dénoncent les investitures de la CNI. Si Daniel Spagnou va jusqu’au bout de sa démarche avec le soutien de Paris, alors c’est l’ensemble des investitures qui pourraient être remises en question avec comme argument premier, « la  jurisprudence Spagnou ».

En attendant, les langues au sein du parti se délient déjà et dénoncent « une manœuvre dénuée de morale et qui dénote d’une vision politique de court terme. »