- Alpes de Haute-Provence -

« À un moment, l’idée de démissionner m’a traversé l’esprit » : Gilbert Sauvan, président du Conseil Départemental des Alpes de Haute-Provence et député PS du département, revient sur ses problèmes de santé. Des problèmes et traitements qui l’ont handicapé pendant un certain temps, « j’ai délaissé un peu Paris ». Si l’idée d’abandonner ses postes lui a traversé l’esprit, il n’est jamais passé à l’acte, « parce que je voulais suivre mes traitements et parce que je respecte ceux qui se sont engagés pour moi, notamment Patricia Granet ». Et démissionner de ses mandats aurait obligé le maire de Digne les Bains et présidente de l’agglomération de le remplacer à l’Assemblée Nationale et au Département. Une absence qui aura provoquer des remous au sein du Conseil Départemental, avec des poids lourds politiques ayant déjà programmé la succession, « je trouve cela peu élégant de remplacer quelqu’un alors qu’il y a toujours un capitaine à bord », réagit Gilbert Sauvan qui confirme qu’il a dû mener plusieurs réunions pour retrouver de l’ordre, « je sais aujourd’hui qui sont mes amis ».

Loi Travail : « il faut un virage »

Gilbert Sauvan se démarque de certains des Parlementaires des Alpes du Sud puisqu’il approuve l’utilisation du 49.3 pour faire passer cette très controversée Loi Travail. Une loi qui est en discussion devant le Sénat, « j’espère qu’elle passera telle qu’elle est aujourd’hui » poursuit-il en saluant l’article 2 « et ces négociations données aux entreprises, cet article est très précis il devrait rassurer les salariés ».

Législatives : entre satisfaction et recherche d’autres profils

Alors qu’il ne se représentera pas aux législatives de 2017 sur sa circonscription, seule candidature pour le moment connue, celle de la conseillère départementale de Riez Delphine Bagarry. « C’est une femme de valeurs, elle a un profil favorable : mètre de famille, médecin », décrit Gilbert Sauvan, tout en espérant que d’autres candidatures soient proposées demain.