Alpes de Haute-Provence : "une équipe rassemblée, féminisée et rajeunie"

ÉCONOMIE / Roland Gomez, fondateur de Proman et candidat pour la présidence de la CCI 04 était l'invité d'Au Bout de l'Actu

 

- Alpes de Haute-Provence -

« La précédente mandature au sein de la CCI 04 n’a pas été assez d’ouverture » : constat dressé par Roland Gomez. Le fondateur de Proman, entreprise d’intérim basée à Manosque, est candidat pour la présidence de la Chambre de Commerce et d’Industrie dans les Alpes de Haute-Provence. Il était l’invité d’Au Bout de l’Actu ce mardi soir. Si en 2010 il était colistier aux côtés de Nicole Pelloux, l’actuelle présidente, aujourd’hui il marque une cassure. « Il y a eu une rupture de dialogue avec le monde de l’entreprise, une main mise de Nicole Pelloux qui ne déléguait pas suffisamment ». Le candidat et la présidente se sont rencontrés à la fin de l’année dernière, « je lui ai tendu la main pour que l’on s’unisse ». Fin de non recevoir. Dans les coulisses, les bruits vont bon train pour dire que Nicole Pelloux sera candidate à sa succession.

 

Fédérer, rajeunir et féminiser

La volonté de Roland Gomez est de « fédérer, ensemble on va plus loin » avec une équipe « ouverte, rajeunie, féminisée et unie ». Il avance donc le soutien de l’UDE, Union des Entreprises, et de 13 fédérations professionnelles. Fédérer mais aussi répondre aux commerces de proximité. En tant que fondateur de Proman, 270 agences d’intérim en France, Angleterre, Suisse et bientôt en Belgique, plus de 900 emplois et plus de 35.000 intérimaires inscrits chaque jour, partenaire officiel de l’Euro 2016, le message envoyé est-il le bon pour défendre cet axe ? « Oui, l’UDE me soutient. L’UDE est composée à 95 % d’entreprises de moins de 10 salariés, on est loin du CAC 40 ! ».

 

 

Politique et économique : deux mondes qui « doivent être main dans la main »

Alors que les finances publiques se tassent, pour Roland Gomez, le salut pourrait venir d’un partenariat entre « public et privé dans beaucoup de projets. Il faut pallier au tarissement des finances ». Le candidat qui, entre les lignes, parle d’un manque de courage politique : « les politiques veulent-ils vraiment changer les choses ? Ou sont-ils prudents à dessein pour assurer les élections ? »