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Alpes de Haute-Provence : EELV, « La stratégie politique de François Hollande n’est pas étrangère à l’état du parti »

POLITIQUE / Colette Charriau, porte-parole d'EELV dans les Alpes de Haute-Provence et membre de la Conférence Régionale Consultative, était l'invitée d'Au Bout de l'Actu; avec Alex Cam.

 

-Alpes de Haute-Provence-

« EELV est en pleine mutation », constate Colette Charriau, porte-parole d’EELV dans les Alpes de Haute-Provence, pour qui le rôle de principal pourfendeur n’est autre que le chef de l’État qui aura su faire le ménage à gauche.  « La stratégie politique de François Hollande n’est pas étrangère à l’état du parti ». Une mutation qui pour les présidentielles devra « probablement se construire autour d’une nouvelle union à gauche avec des partenaires comme le Front de Gauche, le PCF ou encore Ensemble ». Mais aussi par une personnalité comme celle de Nicolas Hulot, « les derniers signaux, laissent à penser qu’il pourrait être candidat, et je ne m’y opposerais pas (…)  je pourrais même le soutenir.»

Outre les questions politiques sur l’avenir incertain d’un parti amputé de son groupe parlementaire à l’Assemblée Nationale, Colette Charriau, également présente au sein de la Conférence Régionale Consultative pour EELV 04, regrette que contrairement à la promesse de campagne du candidat Estrosi, l’opposition de gauche n’est pas été impliquée sur les choix budgétaires de la Région. « 100 millions d’euros sur 6 ans pour les stations des Alpes du Sud, c’est un effet d’annonce, et c’est assez peu (…) sous le mandat Vauzelle, la gauche avait fait plus. » Espérant au passage que les enveloppes « ne seront pas destinées uniquement au financement des nouveaux canons à neige (…) une véritable hérésie en pleine mutation écologique planétaire (…) il faut diversifier. »

Concernant la grève de la CGT et les blocages de raffineries impliquant une pénurie annoncée d’essence sur l’hexagone touchant maintenant les Alpes du Sud, la représentante EELV, en appelle « au discernement des syndicats dans leurs actions (…) pour des territoires comme les nôtres il difficile, voire impossible, de faire sans une voiture. »

 

Retrouvez l’interview de Colette Charriau ici :