- Alpes du Sud -
Un canidé aurait été retrouvé mort le 21 avril dernier à Château-Arnoux Saint-Auban, près de l’autoroute A 51. Il aurait été renversé par un véhicule. Pour l’heure, seul Cap Loup, le Collectif des Associations pour la Protection du Loup en France, affirme cette information, qui n’est donc pas encore confirmée par la préfecture des Alpes de Haute-Provence.
Selon le collectif, il s’agirait du 45ème loup tué depuis juillet 2015 en France, bien plus donc que le plafond des 36 loups autorisés à être prélevés. En effet, le collectif demande depuis des années à l’État de décompter du plafond les loups tués par l’Homme de façon involontaire. Cap Loup comptabilise 18 loups tués dans les Alpes du Sud, dont désormais 11 dans les Alpes de Haute-Provence dont huit abattus légalement dans le cadre des tirs autorisés par la préfecture et trois de manière accidentelle. Ils seraient sept canidés morts dans les Hautes-Alpes, dont six abattus légalement et un tué de manière accidentelle.
Où se situe aujourd’hui le débat ?
Alors que certains éleveurs et politiques dénoncent toujours l’absence d’actions des pouvoirs publics, la Ministre de l’Ecologie et de l’Environnement, Ségolène Royal, a récemment expliqué dans un courrier destiné au député PRG des Hautes-Alpes Joël Giraud avoir ouvert une demande de déclassement du loup de la convention de Berne auprès de l’Europe. Mais aussi avoir soumis à consultation publique l'augmentation de 36 à 42 le quota de prélèvement de loups pour la campagne 2015/2016. Cap Loup a déjà annoncé déposer un recours au Conseil d’État contre ces décisions.
