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Alpes de Haute-Provence : plus de 7.400 projets de recrutement pour 2016 dans le département

EMPLOI / L'enquête BMO, pour Besoins en Main d'Oeuvre, révèle que les secteurs sous tension sont les services, le commerce et l'agriculture

 

- Alpes de Haute-Provence -

L’enquête BMO, pour Besoins en Main-d’œuvre, réalisée par Pôle Emploi et le Credoc a été dévoilé ce mercredi pour les Alpes de Haute-Provence. Des projets de recrutement qui peuvent concerner soit des créations de postes, soit des remplacements. Première conclusion : on compte moins de projets de recrutement dans les Alpes de Haute-Provence que dans les Hautes-Alpes pour l’année 2016, on dénombre 7.440 projets mais toujours avec les mêmes conclusions.

 

Les services, potentiel d'embauches

Les services sont un véritable potentiel d’embauches, avec 4.350 postes disponibles, surtout saisonniers. Des difficultés de recrutement sont rencontrées sur certains métiers tels que les aides-soignants, les animateurs socioculturels, les cuisiniers, les serveurs et les commis.  

 

L'agriculture, secteur dynamique

2ème secteur à rechercher, l’agriculture, qui reste dynamique, avec des tensions dans les recrutements liés à l’élevage, la vente ou encore les boulangers-pâtissiers ou les ouvriers qualifiés de l’industrie agro-alimentaire. 

 

Le commerce : 980 postes en recrutement

Le commerce concentre également une forte manne de recrutement, 980 postes essentiellement des contrats saisonniers issus de la vente, tourisme et services, avec des difficultés à embaucher sur certains métiers : les livreurs sur courte distance, la vente, les caissiers, les mécaniciens et électroniciens de véhicule.

Comme les Hautes-Alpes, le BTP possède 210 projets d’embauche, avec une difficulté surtout à recruter les métiers les plus qualifiés.

 

Le Top 5 des métiers saisonniers les plus recherchés

Et tout comme pour les Hautes-Alpes, le top 5 des métiers les plus recherchés pour des projets de recrutement dans des contrats saisonniers a été dévoilé par l’enquête BMO. On y trouve d’abord des viticulteurs, arboriculteurs salariés, cueilleurs, puis serveurs de cafés, de restaurants, ensuite les agriculteurs salariés, ouvriers agricoles, les professionnels de l’animation socioculturelle et enfin des employés de l’hôtellerie.