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Alpes de Haute-Provence : « Hormis les deux entreprises les plus importantes des Alpes de Haute-Provence, les TPE et PME soutiennent leur activité »

ÉCONOMIE / Joaquin Cester, directeur des finances publiques des Alpes de Haute-Provence et Roland Aubert, 2ème vice-président (PS) du conseil départemental des Alpes de Haute-Provence, en charge de l'économie, étaient les invités d'Au Bout de l'Actu, avec Alex Cam et Cyrielle Michard.

 

-Alpes de Haute-Provence-

« Hormis les deux entreprises les plus importantes des Alpes de Haute-Provence, les TPE et PME soutiennent leur activité » : le bilan de l’activité économique pour l’année 2015 dans le département est à souligner, selon Joaquin Cester, directeur des Finances Publiques dans les Alpes de Haute-Provence, et Roland Aubert, 2ème vice président en charge de l’économie au sein du Conseil Départemental. Ils étaient les invités d’Au Bout de l’Actu ce vendredi soir. Si le chiffre d’affaires des entreprises connaît un recul de plus de 3 %, l’explication se trouve du côté de l’Occitane, à Manosque, qui a choisi l’optimisation fiscale, c’est-à-dire l’installation de sa filiale au Luxembourg.

Une méthode tout à fait légale, qui a certes provoqué une perte de 173 millions d’euros du chiffre d’affaires sur le département, « mais le chiffre d’affaires n’a jamais rien apporté aux collectivités », selon Roland Aubert. L’élu explique que cet élément chiffré ne repose que sur les deux grosses entreprises du département, et donc n’illustre pas la vie économique véritable du département. Accord trouvé du côté de Joaquin Cester, qui confirme que les autres entreprises enregistrent une hausse de 1 % du chiffre d’affaires. Si l’hôtellerie et la restauration ou encore celui des activités de services administratifs, les entreprises de travail intérimaire sont en véritable progression, le secteur du BTP et de la construction est encore à la peine : - 6 %. « On remarque tout de même que le BTP investit pour devenir productif, et modernise son outillage », explique Joaquin Cester. Quant à Roland Aubert, il souhaite que sur les 45 millions d’euros investis au département, l’enveloppe « fasse travailler les entreprises du département » malgré la perte de la clause de compétence générale.

 

Retrouvez l'interview de Joaquin Cester et Roland Aubert dans Au Bout de l'Actu ici :