- Alpes de Haute-Provence –
21 mois de prison pour un homme
de 39 ans. Il comparaissait ce mardi après-midi devant le tribunal
correctionnel de Digne-les-Bains pour violences aggravées sur son ex compagne
avec 6 jours d’ITT en récidive, dégradation d’un mur de la gendarmerie de
Château-Arnoux Saint-Auban et usage de cannabis en récidive. Des faits datant
du 8 janvier dernier.
Tout au long de l’audience, le prévenu nie les faits de violences
« Je ne peux pas avouer quelque chose que je n’ai pas fait je ne suis pas coupable, je ne peux pas être condamné ce n’est pas possible ». Tout au long de l’audience, le prévenu nie les faits de violences commises sur son ex-compagne ce 8 janvier. « Je devais porter un sac de vêtements à ma fille qui réside à Château-Arnoux-Saint-Auban et je me suis retrouvé face à face avec mon ex compagne et son nouveau compagnon ». Son ex-compagne qui l’accuse d’avoir essayé de l’étrangler ce jour-là.
A la barre, l’accusé a reconnu « qu’il voulait en découdre » car toujours selon ses dires, à sa sortie de prison le 15 décembre, son ex-compagne et son compagnon seraient venus l’attendre pour « le menacer et l’insulter ».
La victime et son compagnon qui n’étaient pas présents ce mardi à l’audience ce que n’a pas manquer de relever l’avocat de la défense, « c’est un procès pour des faits de violence où il n’y a pas de victimes présentes à l’audience ».
Interpellé à Château-Arnoux
Saint-Auban, par les gendarmes, le jour-même des faits pour lesquels il était
jugé ce mardi, le prévenu, présentait un taux d’alcool de 1.18 grammes par
litre de sang et avait fumé du cannabis. Il reconnait avoir « pété les
plombs » à la gendarmerie et avoir dégradé un mur.
Le casier judiciaire du prévenu mentionne déjà 19 condamnations.
Sorti de détention le 15 décembre dernier, est sous le coup d’un sursis avec mise à l’épreuve, le casier judiciaire du prévenu mentionne déjà 19 condamnations. Le procureur de la République qui a requis 20 mois de prison. L’accusé qui a été condamné à 18 mois de prison ferme auquel s’ajoute trois mois de révocation soit 21 mois de prison. L’accusé qui à l’énoncé de son jugement à prononcer ses mots, « on se revoit dans 21 mois et cette fois vous me donnerez dix ans. »