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Alpes de Haute-Provence : C.Estrosi en campagne dans l’Ubaye

ÉLECTION 2015 / Le candidat, Les Républicains, Christian Estrosi était en campagne ce jeudi, ou plus précisément en tournée dans l’Ubaye pour mettre en marche les forces vives politiques de droite aux côtés d’Eliane Bareille et Daniel Spagnou.

Alpes de Haute-Provence – Le candidat, Les Républicains, Christian Estrosi était en campagne ce jeudi, ou plus précisément en tournée dans l’Ubaye pour mettre en marche les forces vives politiques de droite.


Celui qui parlait à l’oreille des élus

Ils étaient une quinzaine à avoir répondu à l’appel de Christian Estrosi, de droite, mais aussi de gauche comme Lucien Gilly (maire de Jausiers) et Sandrine Boissé – candidats malheureux aux élections départementales sur le canton de Barcelonnette. Ndlr-. Autre présence remarquée, le binôme René Masse et Sophie Vaginay, en disgrâce avec le président du parti, Michel Lanfranchi (absent de la rencontre pour vacances sur l’île de beauté), après s'être présenté contre lui, lors des élections départementales. Un binôme largement réhabilité dans sa famille politique après la victoire sur le canton de Barcelonnette et très enthousiaste à la candidature du maire de Nice.

Ne pas traiter la région de façon linéaire, c’est l’ambition de Christian Estrosi, « nous avons des territoires de région extrêmement diverses où chacun a besoin de retrouver son identité ». Pour que son programme soit le plus proche des préoccupations, le candidat veut « renouer avec les communes, les intercommunalités pour bâtier ensemble un projet. Aujourd’hui, je veux écouter les maires qui sont les premiers sur le terrain, la région ne doit pas se substituer aux maires, elle doit être un accompagnateur ».

Pour l’aider dans l’animation et la récolte des propositions des élus, le maire de Sisteron, « son ami » Daniel Spagnou. S’il nous confirme qu’il ne sera pas candidat au poste de conseiller régional au côté d’Eliane Bareille, tête de liste du département, il prend en responsabilité la présidence départementale du comité de soutien de Christian Estrosi.

 

Celui qui parlait à l’oreille des éleveurs

La tournée de Christian Estrosi a débuté avec la rencontre des adhérents de l’association « Eleveurs et Montagne », dans un restaurant au col des Resterons. Le candidat a confirmé que « les loups doivent être contenus dans des zones hors élevage », rappelant également que « le canidé n’est pas venu seul du parc des Abruzzes, c’est donc à tort qu’il est protégé par la convention de Berne ». Le maire de Nice s’est engagé à mettre en place une « charte en dix points » avec les éleveurs pour la mi-septembre. Parmi ces points, la création « d’une antenne juridique qui sera créée par la région pour obtenir un classement inférieur du loup dans la convention de Berne afin d’être moins protégé ». Le candidat souhaite aussi que la région soit un « intermédiaire entre la grande distribution et les éleveurs » avec en contre parti « d’une modernisation des abattoirs, une promotion à la clé de la production par la région à travers un label qualité ».


Celui qui parlait à l’oreille de l’économie de montagne

Christian Estrosi veut faire des économies, et pour cela il compte sur la baisse des charges salariales de la région : « Je veux ajouter 2 à 3 % de richesse à la politique de montagne et pour cela j’estime que la région a plus à investir qu’à gonfler le nombre d’emplois administratifs ». La tête de liste de droite pointe une augmentation du nombre de fonctionnaires en l’espace de 18 ans, « nous sommes passés de 900 à 4.200 fonctionnaires. Il faudra donc baisser la masse salariale et ce, dès le premier exercice 2016 ». Autre proposition : ne pas remplacer un certain nombre de départ à la retraite, « et réinjecter une part de ces économies aux territoires ruraux, avec un plan de développement pluriannuel pour le développement des stations de sport d’hiver, autant sur le ski, que sur l’hébergement et les activités estivales ».


Celui qui parlait à l’oreille des banquiers

Pour le candidat Les Républicains, les outils existants mis en place ne suffisent : « Si nous voulons un grand plan de relance avec une crédibilité auprès de ceux qui doivent nous prêter à des taux intéressants, nous avons besoin d’avoir des soutiens bancaires non négligeables, comme la banque européenne d’investissement, la caisse des dépôts et consignations ». Autre piste évoquée : un consortium de banques « qui jouent la carte des collectivités locales comme le Crédit Agricole, le Crédit Mutelle et d’autres (…). Je souhaite les réunir pour renforcer la mise en place d’un plan pluriannuel d’investissements sur la recherche, l’innovation, la couverture numérique de tous les territoires, le transport de tourisme ».

Retrouvez l’intégralité de l’interview avec Christian Estrosi, Eliane Bareille et Daniel Spagnou ici.