Alpes de Haute-Provence - 114 vols de ruches en 2013, 70 en 2014 et déjà 82 vols pour cette année : la gendarmerie des Alpes de Haute-Provence a mis en place un partenariat avec les apiculteurs du territoire, pour lutter plus efficacement contre cette délinquance, qui sévit principalement entre mai et juillet chaque année.
Une période où les ruches sont pleines. « Une ruche a un certain coût, et le vol peut impacter les exploitations, au risque de les détruire complètement », explique le Colonel Brochier, commandant la gendarmerie dans les Alpes de Haute Provence.
Un dépliant pour prévenir et punir
Un dépliant d’information a été publié et remis aux exploitants et vendeurs professionnels de matériel d’apiculture. Certains mesures de prévention sont expliquées : « l’identification des ruches, car cela permet de les tracer et de savoir à qui elles appartiennent. Des mesures de dissuasion et de sécurité passive : caméras vidéo comme celles pour piéger le gibier et pourquoi pas des puces qui permettront de savoir quand une ruche est en train d’être volée », poursuit le Colonel.
Qui vole une ruche vole tout court aux yeux de la loi
Les vols peuvent être déclarés sur le site www.volderuches.fr. A noter que la loi prévoit que le vol de ruches soit puni des mêmes peines que n’importe quel vol, soit 3 ans d’emprisonnement et 45.000 euros d’amendes, à vol avec circonstances aggravantes, 5 ans de prison et 75.000 euros d’amende.