Alpes de Haute-Provence - Un accident nucléaire simulé à Cadarache ce mardi. Le scénario n’est pas connu, pour un entrainement en conditions réelles. L’exploitant, les services de l’État, les secours, mais aussi l’autorité de sûreté nucléaire devront apprendre à se coordonner. Objectif : répondre dans l’urgence et de la meilleure façon possible à un risque radioactif. Protection des salariés et de la population, confinement, évacuation si nécessaire, mais aussi limitation des fuites et décontamination...
Il faut savoir que le Gouvernement coordonne les actions de secours, dirigées sur place par le préfet. C’est lui qui coordonne et organise les moyens d’actions. Le préfet organise également la mise à l’abri de la population, la distribution des pastilles d’iode stable, ainsi que l’évacuation des habitants si nécessaire. L’autorité de sûreté nucléaire contrôle les actions de l’exploitant de la centrale nucléaire, tout en conseillant les autorités sur les actions à mener pour protéger les populations. Elle est aidée par l’IRSN, Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire, qui calcule le rejet radioactif possible. L’exploitant a deux missions principales, en cas d’accident : protéger ses salariés et limiter tant que possible les fuites de produits radioactifs.
Se mettre à l’abri et écouter la radio
En cas d’accident, les sirènes d’alerte sonneront dans les communes concernées et des véhicules délivreront les consignes à suivre, grâce à des haut-parleurs. Ce mardi, la population n’est pas invitée à prendre part à cet exercice. En situation réelle, il faut alors entrer dans un bâtiment et se confiner en fermant et protégeant portes et fenêtres. Il est important d’écouter la radio, pour connaitre en temps réel toutes les consignes des autorités et être informé éventuellement de la mise en œuvre d’évacuations.
Le site de Cadarache est l’un des plus grands centres de recherches nucléaires au monde. C’est là-bas qu’un méga-réacteur devant reproduire la fusion du soleil est en cours de construction. Cet exercice se déroulera sur place, toute la journée. Il doit permettre d’améliorer la chaine de commandement, en cas d’accident nucléaire réel en France.
