Alpes de Haute-Provence - Les habitants de la communauté de communes de la Vallée de l’Ubaye devront passer au portefeuille. L’assemblée a voté à l’unanimité le 14 avril dernier une augmentation des taxes. La taxe d’habitation passe donc de 11,14 % à 11,54 %, la taxe foncier bâti de 8,64 % à 8,95 %, la taxe foncier non bâti de 27,31 % à 28,30 %. Le produit attendu par ces impôts pour 2015 est de 4,6 millions d’euros, soit 200.000 euros supplémentaires.
Des augmentations pour pallier aux manques de l’Etat
Jacques Martin, le président de la CCVU, s’explique en avançant la diminution des dotations globales de l’Etat. « C’est à peine 3 %. Pour quelqu’un qui est propriétaire d’une petite villa, cela représentera une augmentation de 30 euros par an », explique sur Alpes 1 Jacques Martin.
Toutes les entreprises passeront à la caisse… sauf une
Les entreprises passeront également à la caisse, puisque leur CFE, Cotisation Foncière d’Entreprise, augmentera d’un point, le taux a été fixé à 26,62 % pour l’année 2015. « La communauté ne s’est pas enrichie, à l’euro près, cela correspond à la diminution de la dotation globale de l’Etat », poursuit l’élu. Cependant, aurait-elle pu faire des économies sur d’autres subventions ?
L’augmentation de la CFE apportera 49.130 euros de plus dans les caisses de la collectivité, en parallèle, cette dernière a signé une convention avec une entreprise de communication basée dans les Hautes-Alpes, à qui elle verse chaque année, sur trois ans, 46.200 euros. Soit quasiment le montant de l’effort demandé aux entreprises. Il s’agit du 3ème plus gros budget de subventions accordé à une structure.
En comparaison, la Mission de Développement Economique sera aidée à hauteur de 5 793 euros, ce qu’elle avait sollicité, la Mission Locale à hauteur de 6.952 euros. Les seules subventions supérieures sont pour l’Association les Marmots et l’Association Vivre Jeunes à Jausiers. « Il s’agit d’une convention signée pour trois ans, à la fin de cette dernière, nous nous poserons la question de savoir si nous la poursuivons », termine Jacques Martin.
