Alpes de Haute-Provence - 23.000 réservistes servent la gendarmerie nationale. Dans les Alpes de Haute-Provence, la réserve opérationnelle du groupement de gendarmerie départementale compte 101 réservistes tous grades confondus de 17 à plus de 60 ans. 16 catégories socio-professionnelles sont représentées. Car les réservistes sont des citoyens ordinaires aux profils variés comme des anciens militaires ou des jeunes étudiants.
De la formation annuelle à la formation continue
Pour être réserviste, une formation s’impose : pour les anciens militaires elle a lieu tous les ans, pour les plus jeunes la formation initiale démarre sur une période de 15 jours et se poursuit sous forme de formation continue. Objectif : appréhender l’environnement dans lequel ils évoluent, connaitre leurs missions… Des missions variées : lutte contre les atteintes aux biens, encadrement des évènements comme le tour de France ou le rallye Monte Carlo.
Les réservistes appelés sur le crash de l’A320
Des réservistes qui sont aussi en mission sur le site du crash de l’A320. Une mission qui se poursuit actuellement avec « la sécurisation des postes de commandement en place à Seyne les Alpes et au Vernet ainsi que le maintien d’un périmètre de sécurité autour de la zone d’impact », explique sur Alpes 1 le lieutenant-colonel Hervé Heurtaud, conseiller de réserve du groupement de gendarmerie des Alpes de Haute-Provence.
Un budget spécifique a été alloué à la réserve de la gendarmerie des Alpes de Haut-Provence pour la gestion du crash, en plus des 125.000 euros annuel du budget initial. Le coût moyen d’un réserviste au niveau national, tous grades confondus est de 83 euros par jour.
