Alpes de Haute-Provence - Crash de l’A320 : les recherches se poursuivent
encore sur les lieux de l’accident pour tenter de retrouver la seconde boîte
noire de type FLV pour Flight Data Recorder, qui a pour rôle
d’enregistrer les données de vol. Les chasseurs alpins du 4ème
régiment de chasseurs basés à Gap sont sur place aux côtés des gendarmes pour
assister les opérations de recherche. 328 gendarmes de toute la région PACA
sont toujours mobilisés, dont 165 dédiés à l’enquête judiciaire. On dénombre
notamment 50 enquêteurs de la gendarmerie des transports aériens, 30 enquêteurs
de la section de recherche de Marseille, 31 experts de l’IRCGN pour Institut de
recherche criminelle de la gendarmerie nationale, 24 techniciens en
identification criminelle de la région PACA et 30 militaires des PGHM. Ils sont
notamment assistés de 23 policiers, 10 membres du GRIMP (Groupe de
reconnaissance et d’intervention en milieu périlleux) des sapeurs pompiers et
13 enquêteurs espagnols, allemands et membres d’Interpol.
78 ADN isolés
Selon le procureur de Marseille, Brice Robin, 78 ADN distincts ont été isolés par les enquêteurs. Pour rappel, l’Airbus A 320 s’est crashé avec 150 personnes à son bord. Ces ADN vont être comparés à ceux des familles des victimes. Un chemin d’accès est en phase d’être aménagé pour des véhicules tout terrain, il pourrait être terminé d’ici lundi soir, ce qui permettrait l’évacuation des grosses pièces de carlingue de l’appareil de la compagnie Germanwings. Des pièces trop lourdes à hélitreuiller.