Alpes de Haute-Provence – « Nous avons décidé de parler, de dénoncer, pour ne pas laisser le champ libre de la critique au Front National… », le collectif citoyens « Res-Publica » fait beaucoup parler dans les rues de Digne-les-Bains. Pas tant sur la forme, une lettre ouverte sous forme de tract, que sur la question de savoir qui est derrière ce collectif.
Trois élus de gauche dans le viseur
Patricia Granet, maire de Digne-les-Bains, présidente de la CCABV (communauté de communes Asse-Bléone-Verdon) et suppléante du député PS Gilbert Sauvan, lui-même également président du conseil général des Alpes de Haute-Provence. Visé également, Jean-Yves Roux, sénateur et vice président du Conseil général. Trois élus qui, en plus de leurs fonctions, sont en campagne pour les élections départementales, symbolisant aux yeux de ce mystérieux collectif les dérives trans-partisanes et politiques du cumul des mandats.
Une critique : la concentration des pouvoirs
« Profondément de gauche et républicains, nous sommes profondément déçus (…) Nous entendons nous battre contre les idées du FN (…) mais là où les représentants du FN ont raison, c’est sur la critique de l’UMPS. Regardez-vous, vous cumulez sans gêne, vous continuez à exercer une position hégémonique sur la vie politique (…) Où sont les promesses de non renouvellement, de non-cumul ».
Mais qui est donc Res-Publica ?
L’occasion pour la rédaction d’Alpes 1 de lancer un appel : Vous qui voulez vous faire entendre et avoir des réponses, qui êtes vous ? Un groupe de Troskistes, comme certaines sources nous l’annoncent ? Êtes-vous des adhérents à la CGT, comme d’autre le pensent ? Un parti politique qui souhaiterait semer le trouble avant les élections, ou tout simplement un vengeur masqué, n’ayant pas obtenu réponse à certaines demandes ? Res-Publica ou le collectif fantomas des Alpes de Haute-Provence.
