Alpes de Haute-Provence - Alors que le blocage de l’usine Arkema Saint-Auban se poursuit, KEM ONE est inquiet. L’ex-pôle vinylique d’Arkema est, depuis un redressement judiciaire en 2013, la propriété de l’industriel Alain de Krassny et la société d’investissement OpenGate Capital.
Deux industries différentes, mais une seule et même plateforme industrielle à Château-Arnoux Saint-Auban, avec une seule et même entrée qui se voit bloquée depuis sept jours par d’anciens salariés d’Arkema et CAPER 04, Comité Amiante Prévenir et Réparer. Ces derniers sont mobilisés alors que la Cour d’Appel d’Aix en Provence leur demande de rembourser une partie des indemnités versées au titre du préjudice d’anxiété lié à l’amiante.
KEM ONE sur la commune se voit donc barrer tout flux logistique, ce qui « empêche tout chargement et déchargement depuis lundi dernier ». La direction de l’entreprise craint un impact sur l’activité de l’entreprise, sur les sociétés de transports « qui voient leurs camions immobilisés » et sur les clients de KEM ONE « dont les livraisons sont retardées ». « Le différend qui oppose Arkema à ses anciens salariés ne concerne pas l’entreprise mais nous en subissons pleinement les effets », explique la société. « Ce mouvement porte un coup à ses efforts pour améliorer ses résultats et pérenniser son activité ». A noter que KEM ONE emploie 1.200 personnes sur huit sites en France. C’est le troisième producteur européen de PVC.
