Alpes de Haute-Provence – « A aucun moment je n’ai dit que Michel Lanfranchi était un voyou ou un affairiste » : la ligne de défense de Camille Galthier se fait du bout des lèvres, après le communiqué signé conjointement par les Jeunes Pops 04. Leur représentant était l’invité de Midi Pétante ce mercredi, il est donc revenu sur ces déclarations qui ont fait couler beaucoup d’encre après les élections sénatoriales.
Alors que Michel Lanfranchi, président de l’UMP 04, avait pointé du doigt sur Alpes 1 le jeu trouble du maire de Sisteron, Daniel Spagnou, dans la division de la droite au second tour des élections parlementaires, les Jeunes Pops s’étaient désolidarisés de leur président, « les militants sont las d’un parti qu’ils jugent aux mains de voyous et d’affairistes ». Maladresse reconnue par Camille Calthier, en revanche pas de regret, « cette sortie médiatique à l’encontre de l’un de nos élus, se tirer une balle dans le pied face aux échéances départementales ».
La vieille garde en exemple, les fonctions aux jeunes…
« L’avenir de notre famille politique, c’est nous. Ce n’est pas une insulte, mais compte tenu de nos âges, nous allons être présents dans le paysage politique durant de nombreuses années » : le message de Camille Galtier est clair, que la vieille garde passe désormais le flambeau. D’ailleurs, celui qu’il voit en leader naturel, ou « leader de la droite républicaine », c’est Sébastien Ginet, actuel secrétaire départemental de l’UMP « parce qu’il a réussi à faire trembler jusqu’au bout Christophe Castaner lors des municipales à Forcalquier ».
Une charte pour éviter les dissidences aux échéances départementales
Camille Galtier, un représentant tourné vers l’avenir… de mars prochain et de ses échéances départementales. Les primaires auront lieu le 30 novembre prochain, les militants UMP devront désigner le candidat qui les représentera sur chaque canton. Et lui en est sur Manosque Nord. Quant à la crainte de dissidence, un charte va être publiée par le parti, « elle engage tous les candidats à la primaire à ne pas être dissident s’ils n’obtiennent pas les voix des militants », sous peine d’exclusion.
