Une population en plein essor
2011, la population des Confluences autour du Verdon et de ses 80 communes est établie à 46 790 habitants en 2011 selon l’Institut de la Statistique. Une population qui n'a cessé de croître, entre 2006 et 2011, elle a augmenté de 1,9 % par an, soit 850 habitants de plus chaque année. On observe néanmoins un déséquilibre géographique : le sud, autour des pôles d’emploi de Manosque, de Saint Paul les Durance et Draguignan, se développe, par contre, le nord est en amont du lac de Sainte-Croix est peu peuplé.
Les jeunes quittent le territoire pour se former
Plus de population, mais moins de jeunes : les étudiants quittent le territoire pour se rendre au lycée et dans leurs études supérieures. Alors qui vient habiter ces 82 communes ? Ce sont en majorité des actifs qui amènent leurs familles. Entre 2006 et 2011, les Confluences autour du Verdon ont connu une hausse de 2,4 % par an de la population active. Des employés qui choisissent de venir y vivre, mais pour la plupart non pas pour y travailler. Pourquoi ? Parce qu’il n’y a pas assez d’emplois pour absorber une démographie en croissance. En janvier 2011, sur les 20.070 actifs qui résidaient sur le territoire, 11.060 travaillaient dans la zone et 6.270 ont un emploi à l’extérieur. La plupart à Manosque, à Saint Paul les Durance, à Draguignan et même parfois à Nice, Marseille, Aix en Provence ou Digne les Bains. Ainsi, la moitié d’entre eux mettent plus de 42 minutes par trajet domicile-travail.
Un territoire éloigné des pôles d’emploi et de services
Distance pour aller au travail, et distance également pour accéder aux services et équipements. Un quart de la population est à plus de 15 minutes d’un supermarché. 9 communes sur 10 sont à plus de 30 minutes des équipements supérieurs. Et les lycées et services d’urgence sont situés hors de la zone.
Quels secteurs fonctionnent dans ce territoire ? Le tourisme, 140.000 touristes sont en capacité d’être accueillis, et le tertiaire qui pesait près de 73 % de l’emploi en 2011. Quant à la vie économique, pas de grandes industries mais 7410 Très petites et Moyennes Entreprises en 2012. 98 % d’entre elles avaient moins de 10 salariés.