Alpes de Haute-Provence - Le conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance s’est réuni ce mercredi à Sisteron. Une réunion plénière où l’ensemble des partenaires du monde judiciaire, pénitentiaire, associatif et social, mais aussi de l’Education Nationale étaient présents. Sans oublier bien sûr la Gendarmerie et la police municipale. Ils ont donc effectué un bilan de l’année 2013. Un bilan très largement positif. Les atteintes aux biens ont reculé de 21 % entre 2012 et 2013, les cambriolages de 41 % ou encore les dégradations de 33 %. « L’action des services, la présence sur le terrain, la complémentarité aussi avec la police municipale, la vidéo-protection et le protocole des voisins vigilants apportent énormément en termes de sécurité et de lutte contre la délinquance », a expliqué au micro d’Alpes 1, le capitaine Thierry Renaudin, qui commande la compagnie de gendarmerie départementale de Forcalquier.
L’entente entre les différents services, voilà donc ce qui explique cette baisse de la délinquance à Sisteron. « La délinquance n’est pas cloisonnée. Elle peut même profiter des éventuels cloisonnements administratifs qui existent parfois. Le fait d’œuvrer ensemble et de trouver des solutions communes est le meilleur moyen de répondre aux actes quand ils sont commis, mais également de les prévenir », a ajouté le procureur de la République de Digne-les-Bains, Stéphane Kellenberger. Il assistait à son premier conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance à Sisteron.
Pour le maire de Sisteron, Daniel Spagnou, c’est également la satisfaction. Les chiffres avancés viennent récompenser le travail entamé depuis de nombreuses années. « Quand on regarde les souhaits des français et des sisteronais. A la première place nous avons l’emploi, ensuite la sécurité. D’autant plus que maintenant les couples travaillent, mari et femme, ce n’est pas comme dans le temps. La délinquance se fait dans la journée et quand ils rentrent le soir, ils trouvent leur maison ouverte et on leur a dérobé ce qui compte pour eux ». Mais pour la municipalité, le travail continue. D’autant qu’il reste de nombreux axes de travail comme les violences faites aux femmes, la prévention routière ou la présence de produits stupéfiants dans les établissements.
