Alpes de Haute-Provence - « Assez des comportements technocratiques » : c’est le message que veut faire passer le collectif pour une réanimation à Manosque en cette fin d’année. Un groupe qui se bat depuis 5 ans pour qu’un service de réanimation polyvalente de 8 lits s’installe dans l’hôpital de Manosque. Selon le collectif, entre 300 et 350 personnes sont envoyées chaque année sur les services de Toulon, Aix-Marseille, Nice ou Nîmes alors qu’elles pourraient être prises en charge sur Manosque. "En parallèle, le projet régional de santé est une catastrophe, il envisage de fermer 27 services en région, dont neuf de réanimation, et en même temps de ne pas ouvrir le service de Manosque. C'est une destruction du système de santé", regrette Jean-François Pellarey, le président du Collectif pour une Réanimation à Manosque.
Et à l’heure d’aujourd’hui, Jean-François Pellarey ne semble plus voir l’appui des Parlementaires qui l’avaient autrefois soutenu. "Castaner, Sauvan et Domeizel sont des élus qui étaient avec nous depuis quatre ans dans les manifestations, les actions ou les interventions. On leur reproche de préférer être les porteurs d'une politique nationale voire Solférinienne, et de tourner le dos à la population qui les a élus", explique sur Alpes 1 le président.
Le collectif avance une étude de février 2012 réalisée par le CHU de Poitiers : cette absence de réanimation causerait 20 décès par an dans le département. Des personnes qui n’ont pas été prises en charge à temps.
