Originaire de Villars-Colmars dans le Haut-Verdon, Christophe Nowicki a été tué d’une balle dans la tête, abattu à coup portant avec un fusil de chasse chargé d'une cartouche de plombs. Le corps de la victime avait été retrouvé sur une aire de stationnement de la RD 955 près de la base de loisirs du lac de Castillon.
A l’époque, une information judiciaire avait été ouverte pour assassinat par le parquet de Digne-les-Bains et confiée à un juge d’instruction du pôle criminel d'Aix-en-Provence.
Plus de quatre ans après les faits, les enquêteurs sont toujours à la recherche d’indices pour confirmer la thèse d’un règlement de compte. Proche de la mouvance néo-nazi mais sans pour autant faire parti d’un groupuscule d’extrême droite, Christophe Nowicki, venait de sortir de prison où il avait été incarcéré durant cinq mois pour une affaire de coups et blessures avec armes.
L’opération d’envergure menée ce mardi par les gendarmes de la Section de Recherche de Marseille (SR) et des Brigades de Recherches de Castellane et de Digne-les-Bains (BR) est la quatrième du genre depuis le meurtre de Christophe Nowicki.
En octobre 2010, une femme âgée d’une trentaine d’années et considérée comme proche de la victime avait été interpellée, mise en examen pour complicité d’assassinat et incarcérée durant quelques mois dans les Bouches-du-Rhône. La jeune femme avait été rapidement libérée car sa participation au crime n’avait pas été établie.