Alpes de Haute-Provence - Quitter son siège de maire, « c’est douloureux » explique Serge Gloaguen. Le maire de Digne les Bains était l’invité d’Alpes 1 Live ce jeudi midi. Alors qu’il a décidé en septembre dernier de ne pas se représenter aux municipales de 2014, il assiste désormais à une division au sein de la gauche. D’un côté, la candidature officialisée de son adjoint Franck Di Benedetto. De l’autre, la candidature encore tue de Patricia Granet, suppléante du député Gilbert Sauvan et ancienne présidente du comité de soutien de Serge Gloaguen, qui aura le soutien du Parti Socialiste. « Je ne me serais pas imaginé cela », avance le maire, qui garde une certaine retenu voire amertume face à son premier adjoint Franck Di Benedetto. « Je lui avais indiqué que je me prononcerais en septembre sur ma possible candidature. Franck a pris la décision de se prononcer avant. Ce n’est pas vraiment une trahison, mais c’était indélicat. Mais je ne resterais pas muet si des attaques sont faites contre ma politique », déclare t-il au micro Alpes 1.
Et entre les deux candidats, on lit entre les lignes que son cœur balance plutôt du côté de Patricia Granet : « Elle a eu le mérite de m’appeler pour me tenir informée de ses démarches. J’ai beaucoup apprécié et je souhaite qu’elle continue ».
Enfin, ce n’est qu’au seul nom de Marie-Anne Baudoui Maurel, ancienne UMP et désormais candidate FN pour Digne les Bains, que le maire perd son calme. « Elle joue sur la peur des autres, il y a des échos comme quoi il va y avoir 700 tchétchènes, c’est de la pollution, des contre-vérités », s’emporte Serge Gloaguen.
