Alpes de Haute-Provence - Digne les Bains saura ce mardi soir qui le représentera à droite pour les municipales. Après le retrait de Jacques Dumonceau la semaine dernière sur la liste « Agir pour Digne les Bains », la fédération UMP organise un vote interne ce mardi. Un comité départemental qui devra désigner le candidat soutenu par le parti. Mais les jeux semblent faits, Christan Barbero sera désigné.
Christian Barbero, originaire de Digne les Bains, ancien capitaine de police à la retraite désormais, encarté au sein du parti de droite depuis 1994. La semaine dernière, il annonce sa candidature pour le soutien de l’UMP aux élections municipales, et donc son souhait de mener la liste « Agir pour Digne les Bains ». Mais ce dimanche, il va plus loin et invite la presse à une conférence mercredi, le lendemain du vote au sein du Comité Départemental. Invitation qui laisse alors penser que le vote n’est qu’une formalité, et que les jeux sont déjà faits au sein de l’UMP : Christian Barbero est la seule candidature en lice, il sera donc obligatoirement désigné.
Contacté, Michel Lanfranchi le président de la fédération, ne veut pas lever le voile, et indique vouloir réserver la primeur à ses adhérents. Quant à Christian Barbero, il nous indique que non, les jeux ne sont pas faits, cette conférence de presse a pour objectif de faire connaître la décision des urnes. Mais selon une source proche du parti, des accords internes ont eu lieu au sein du parti, Christian Barbero sera bel et bien désigné ce mardi soir. Il prendra donc la tête de liste d’« Agir pour Digne les Bains ». La Commission Nationale d’Investiture devra ensuite donner son accord.
On en sait plus sur les raisons du désistement de Jacques Dumonceau, l’ancienne tête de liste d’Agir pour Digne les Bains. Toujours selon cette source, Jacques Dumonceau n’aurait pas respecté les engagements pris envers l’UMP. Le candidat Divers Droite voulait une liste composé pour la majorité de personnes de la société civile, et d’une seule personne encartée au sein de l’UMP. Alors qu’à l’inverse, le parti de droite avait convenu d’une moitié d’encartée, et d’une autre de la société civile.
