Alpes de Haute-Provence : Le département va bien, merci. Alors que les observations de la Chambre Régionale des Comptes sont souvent attendues fébrilement, les Alpes de Haute-Provence font figure de bonne élève. Le gouvernail semble être bien tenu sur ces sept dernières années, même après le transfert aux départements de certaines compétences comme les routes ou le personnel des cantines des collèges. Gilbert Sauvan, président du Conseil Général des Alpes de Haute-Provence et député, a tenu à remercier particulièrement son ancien président, Jean-Louis Bianco, qui a démissionné l’an dernier. « Le département a su stabiliser ses investissements entre 40 et 50 millions d’euros, et l’endettement est jugulé. On a un taux d’emprunt raisonnable, le niveau d’endettement pourrait se faire sur trois ans et demi », se félicite l’élu. Une observation toutefois dans ce rapport : les aides aux associations. Il faut vérifier la situation financière de ces dernières, afin qu’elles n’épargnent pas sur l’argent public.
Mais lors de l’assemblée plénière, il a été aussi question d’un autre point que le budget : la ruralité, et le mal qui la ronge, la désertification médicale. Pour guérir ce mal, les élus ont décidé d’une mesure incitative pour les étudiants en fin de cursus qui doivent faire un stage de six mois. « Quand on s’installe dans un département, ce n’est pas sans conséquences sur le plan financier. Quand on habite Marseille ou Nice, il y a des déplacements, tous les services ne sont pas présents à proximité. Nous avons décidé d’apporter une aide de trois cents euros par mois pendant leurs stages s’ils ne sont pas dans les zones en difficulté. Sur ces dernières zones, l’aide sera de 600 euros par mois », poursuit au micro Alpes 1 Gilbert Sauvan. Des aides donc à destination des internes en médecine générale non hospitaliers.
