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Alpes de Haute-Provence : les entreprises sensibilisées à la pénibilité au travail

D’après l’étude Sumer 2010, 2 ouvriers sur 3 sont exposés à une contrainte physique intense au moins 20 heures par semaine. Et 6 ouvriers sur 10 sont exposés à un produit chimique.

Alpes de Haute-Provence – Mal au dos, stress ou encore surdité, autant de maux que l’on peut attribuer à la pénibilité au travail. Une notion qui se caractérise par des contraintes physiques marquées, l’exposition à un environnement agressif ou à certains rythmes de travail. Pour prévenir ces risques, les organismes de prévention de la santé au travail des Alpes de Haute-Provence ont tenu une réunion jeudi à Château-Arnoux-Saint-Auban. L’objectif de cette journée, répondre aux questions que les entreprises peuvent se poser. Parmi ces interrogations, quelles mesures mettre en place ?

« Chaque secteur à ses propres facteurs de pénibilités. C’est la raison pour laquelle, tous les employeurs doivent rédiger, pour leurs salariés permanant et saisonniers, des fiches spécifiques à leurs propres activités de travail. Depuis 2002, l’employeur doit rédiger un document unique d’évaluation des risques et le recensement des facteurs de pénibilité vient renforcer ce document unique en pointant ces facteurs spécifiques », a expliqué à Alpes 1 Richard Tremblay, conseiller prévention des risques professionnels à la Mutualité Sociale Agricole Alpes Vaucluse.

Selon la dernière étude Besoin en Main d’œuvre de pôle emploi, les métiers de l’agriculture figurent parmi les plus recherchés dans le département des Alpes de Haute-Provence. Un domaine ou les facteurs de pénibilité au travail sont nombreux.

« Ce sont des facteurs liés au travail répétitif, au manutention, port de charges, postures pénibles, et aux agents chimiques dangereux. Sachant que le bruit n’est pas à négliger. On le retrouve dans un travail avec tracteur ou tronçonneuse par exemple », a détaillé Richard Tremblay.

D’après l’étude Sumer 2010, 2 ouvriers sur 3 sont exposés à une contrainte physique intense au moins 20 heures par semaine. Et 6 ouvriers sur 10 sont exposés à un produit chimique.