Alpes de Haute-Provence - Depuis la création du Comité
Amiante Prévenir et Réparer en 2000, 51 salariés d’Arkema sont décédés.
L’association aide les personnes atteintes de pathologie suite au contact de
produits cancérigènes. L’amiante, mais pas seulement : le mercure, le
benzène ou encore le chlorure de vinyle présentent également des risques.
En mémoire des victimes, le CAPER des Alpes de Haute-Provence a inauguré une
stèle ce mercredi matin à Saint-Auban.
«L’inscription sur la stèle c’est pour dire que ce qui s’est passé là, il ne faut plus que ça se reproduise. Parce qu’aujourd’hui, on sait que l’amiante et d’autres produits sont dangereux et que nos employeurs n’ont jamais rien fait pour nous protéger correctement. Le problème, c’est qu’ils ne veulent pas toujours reconnaître leurs erreurs. Sur le site de Saint-Auban on arrive plus ou moins à savoir mais il reste tout un tas de salariés qui ont été exposé et qui peut-être ne le savent pas. Alors que les employeurs eux le savent peut-être, mais mettent tout en œuvre pour ne pas en informer les salaries », a déclaré René Villard, le président du comité au micro Alpes 1.
«L’inscription sur la stèle c’est pour dire que ce qui s’est passé là, il ne faut plus que ça se reproduise. Parce qu’aujourd’hui, on sait que l’amiante et d’autres produits sont dangereux et que nos employeurs n’ont jamais rien fait pour nous protéger correctement. Le problème, c’est qu’ils ne veulent pas toujours reconnaître leurs erreurs. Sur le site de Saint-Auban on arrive plus ou moins à savoir mais il reste tout un tas de salariés qui ont été exposé et qui peut-être ne le savent pas. Alors que les employeurs eux le savent peut-être, mais mettent tout en œuvre pour ne pas en informer les salaries », a déclaré René Villard, le président du comité au micro Alpes 1.
Le 9 avril dernier, 310 anciens salariés d’Arkéma Saint-Auban se sont vus reconnaître le préjudice d’anxiété par le Conseil des Prud’Hommes de Digne les Bains, pour avoir été exposés durant leurs carrières à l’amiante.
