Alpes de Haute-Provence : marché de l'immobilier en demi-teinte

« On avait connu une évolution du marché exceptionnelle fin 2011, début 2012, puisqu’il y avait des mesures fiscales incitatives avec le dispositif Cellier, les prêts à taux zéro. On s’attendait à cette chute. »

Alpes de Haute-Provence - Sans surprise, l’économie des Alpes de Haute-Provence survit à la crise grâce au tourisme. La consommation intra-départementale permet une croissance supérieure à 9% en cette fin d’année 2012. 178 millions d’euros de TVA ont été prélevés dans le département cette année, contre 162 millions en 2011.

Les bassins les plus dynamiques économiquement sont le Pays Manosquin grâce à Iter ; le Pays Dignois avec l’arrivée d’un parc photovoltaïque aux Mées, un investissement de plus de 100 millions d’euros, mais aussi avec les travaux de la cité administrative dans l’ancien hôpital Romieu pour 7 millions d’euros ; il ne faut pas oublier le Sisteronais qui développe ses parcs d’activités, et Barcelonnette qui prévoit d’investir plus de 13 millions d’euros dans la cité scolaire Craplet.

De bonnes perspectives économiques, mais seul bémol... le marché de l’immobilier : « On avait connu une évolution du marché exceptionnelle fin 2011, début 2012, puisqu’il y avait des mesures fiscales incitatives avec le dispositif Cellier, les prêts à taux zéro, le dispositif de fiscalisation des plus-values immobilières. On s’attendait à cette chute. Elle s’est confirmée avec un recul de 10 à 15%, mais nous espérons que la mise en place des dispositifs fiscaux de soutien à l’investissement locatif, qui vont intervenir avec les dispositions de la loi Duflot, inscrite dans le projet de loi de finances 2013, devrait rebooster cette activité », a expliqué sur Alpes 1 Gilles Gauthier, administrateur général des finances publiques dans les Alpes de Haute-Provence.