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Alpes de Haute-Provence : la succession de Jean-Louis Bianco… prête ?

« Je ne sais pas si la succession était prête » : Gilbert Sauvan, député et vice-président du Conseil Général des Alpes de Haute-Provence, était l’invité d’Alpes 1 Live

Alpes de Haute-Provence - Mercredi, 8h… le téléphone portable de Gilbert Sauvan, député et vice-président du Conseil Général des Alpes de Haute-Provence sonne. A l’autre bout du fil, Jean-Louis Bianco, qui lui annonce quitter son poste de président du département… une décision sans appel. « Je ne sais pas si la succession était prête, en même temps, il ne nous a pas laissé le choix », déclare à Alpes 1 Gilbert Sauvan. Dans l’urgence, le vice-président du département organise une réunion avec le reste de l’équipe du Conseil Général. Une question est abordée : qui pour prendre la succession le temps du mandat ? « Sur 19 conseillers généraux, en me comptant, 18 m’ont demandé d’être le prochain président. Les choses ne sont pas faites », annonce Gilbert Sauvan.

Le député a aujourd’hui un message de reconnaissance à adresser à Jean-Louis Bianco : « Je lui dois ma carrière politique. Après avoir été battu aux élections cantonales de Castellane, je voulais me recentrer sur ma carrière professionnelle. C’est là qu’il m’a contacté pour être son suppléant à la députation ». Cette décision de départ du président du Conseil Général, si elle semble inattendue pour Gilbert Sauvan, était prévisible. « Il a eu un déclic à Noël dernier, on voyait qu’il souhaitait se rapprocher de sa famille », explique t-il au micro d’Alpes 1.

Concernant les dossiers locaux, Gilbert Sauvan, qui est député membre de la commission de l’aménagement du territoire au sein de l’Assemblée Nationale, est revenu sur le désenclavement de Digne les Bains. Une réunion a eu lieu il y a plusieurs semaines entre l’élu, la Région et les services de l’Etat. Un projet de tracé a été mis à jour « sur une partie d’aménagement entre la sortie d’autoroute des Mées jusqu’à Digne les Bains. On a avancé parce qu’on est tous à dire qu’il faut faire l’aménagement de la nationale pour être plus parcimonieux sur les terrains agricoles ».