Après les intentions de vote
vient aussi le tour des abstentionnistes, près de 40 % au premier tour. Pour
Gilbert Sauvan, candidat socialiste, on appuie sur l’importance d’établir une
France à gauche : « Si je suis député, je serais dans la majorité
nationale. Le président régional a la même couleur, tout comme le département.
Si tout le monde est de la même famille, nous allons être véritablement
efficace », confiait-il à la radio Alpes 1 il y a deux jours. Mais pour
Eliane Barreille, il y a amalgame du national et du local. Et selon elle, être
d’une famille politique différente de la majorité n’empêche pas de réaliser un
certain nombre de projets. « On m’a
reproché de n’avoir rien fait. Sauf que je n’étais pas élue… Je leur renvoie la
question : qu’ont-ils fait ? ».
Quand au dossier de l’agriculture, Eliane Barreille a avancé plusieurs propositions. Jean-Paul Comte, président de la FDSEA des Alpes de Haute-Provence, soulignait sur Alpes 1 que la France est l’un des pays les plus chers dans la main d’œuvre, avec des « conditions difficiles de distorsions face à l’Allemagne ». Face à ce constat, la candidate UMP s’est déclarée être dans la continuité de la TVA sociale qui permettrait la réduction des charges : « gagnant-gagnant pour l’employeur et l’employé et création de pouvoir d’achat supplémentaire » selon elle. Quant au dossier du loup, pour Eliane Bareille, il faut aménager la convention de Berne et instaurer plus de tirs de régulation et la possibilité aux chasseurs de défendre les troupeaux.
Enfin, dernier sujet évoqué : l’éducation et la grogne de certains parents d’élèves face à la suppression de postes la rentrée prochaine. « On ne peut pas mettre des postes de partout quand il n’y a pas suffisamment d’élèves en face. Il y a eu des avancées sur les regroupements et il faut continuer mais en prenant en compte notre spécificité de montagne. Même si on veut défendre l’école bec et ongle, au bout d’un moment, il arrive un problème budgétaire qui s’impose », a-t-elle précisé.